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Landa Wo : Le poète des mondes

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Manage episode 469653155 series 3497772
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Comment la poésie peut-elle transformer notre perception du monde ?
Avez-vous déjà pensé à la manière dont la poésie peut enrichir notre quotidien et adoucir les moments difficiles ? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », Gauthier Seys nous invite à explorer l’univers poétique en compagnie de Landa Wo, un poète dont le parcours est aussi inspirant que ses vers. Ensemble, ils nous montrent comment la poésie peut être une fenêtre ouverte sur l’âme humaine, offrant une perspective unique sur les émotions et les expériences de la vie.

Landa Wo, de son vrai nom Francis, est un poète membre de la Société des Poètes Français, une organisation fondée en 1902 pour promouvoir la poésie. Né à Saint-Étienne, il a vécu dans plusieurs pays, dont le Gabon, le Congo, l’Irlande, l’Allemagne et aujourd’hui l’Angleterre. Ces expériences internationales ont profondément influencé son œuvre poétique. Landa Wo partage son parcours avec Gauthier, évoquant comment les paysages de Dublin, Munich ou Londres ont nourri son écriture, et comment des enseignants ont su voir en lui un talent poétique dès son plus jeune âge.

Cet épisode se penche sur le pouvoir de la poésie à capturer des moments de vie et à exprimer des sentiments souvent inexprimables par d’autres formes littéraires. Landa Wo explique les différences entre écrire un roman et un poème, soulignant que ce dernier est une ouverture sur soi-même, sans la certitude d’être compris. Il discute également des règles et des formes poétiques, comme le haïku japonais, et de l’importance de la poésie dans notre monde moderne. En fin de compte, Landa Wo nous encourage à voir la poésie comme une carte postale de nos vies, un moyen de partager et de célébrer les instants précieux de notre existence.

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https://linktr.ee/Landa_wo

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Podcast n°2420 (mars 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Chapitrage de l’épisode :

00:00:01-Bienvenue et Introduction
00:00:15-Présentation de Landa Wo et de la poésie
00:00:50-Le parcours de Landa Wo : de Saint-Étienne à Dublin
00:02:23-L’influence des différents lieux de vie sur la poésie
00:03:28-L’importance des professeurs et de l’inspiration dès l’enfance
00:04:20-Différences entre écriture de roman et poésie
00:05:55-Règles et techniques de la poésie
00:08:48-Reconnaissance académique et nouvelles publications
00:09:51-Mission de la Société des poètes français
00:11:38-Le rôle adoucissant de la poésie dans la vie quotidienne
00:12:50-Lire et découvrir des poètes de différentes cultures
00:13:30-Conclusion et remerciements
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Transcription de l’épisode :

Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Landau. On va parler de la poésie. Un petit moment de douceur.
10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Si je vous dis Charles Baudelaire, Verlaine, Arthur Rimbaud, Aragon, Paul-Éloi ou Jacques Prévert, des grands noms de la poésie, eh bien on va rajouter Landau dans cette liste, mon invité du jour, puisqu’on va parler poésie. Il est membre de la Société des Poètes Français. Saviez-vous que cette organisation a été fondée en 1902 ? l’occasion de parler un peu de poésie sur la radio des Français dans le monde.
On t’appelle dans la vie Francis, mais là je vais t’appeler de ton nom d’artiste Landauo. Bonjour et bienvenue. Bonjour, bienvenue. Merci beaucoup. Tu m’as contacté, tu as découvert la radio, on t’a parlé de la radio et tu es là aujourd’hui pour présenter ton travail.
Moi, je vais te présenter aux auditeurs. Pour commencer, tu es né à Saint-Etienne, à 5 ans. Tu vas aller vivre au Gabon, puis au Congo, à Brazzaville. Et puis tu vas revenir en France, terminer tes études à Nancy et Paris. Lorsque tu vas te mettre à travailler, c’est Dublin qui va t’inspirer.
On est en plein boom économique. Tu t’installes là-bas et ça t’a plu. Tu vas y vivre pendant dix ans. Tu m’as dit quand tu es arrivé à Dublin avec tes études sous le bras, tu t’es senti bien accueilli et avec une bonne intégration. C’est une question qui m’a un peu travaillé.
Tu as senti qu’on voulait de ton travail. Oui, c’était vraiment positif. C’était vraiment une mentalité qui consistait à dire, vous êtes arrivé, vous êtes à Dublin, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce que vous savez faire ? Et puis surtout, c’était quelque chose d’assez dynamique, même si ce n’est pas parfait, mais commencez quelque part.
Alors au bout de dix années, tu vas vivre ensuite à Munich, en Allemagne, et aujourd’hui, te voilà basé à Londres. Toutes ces références que tu as pu connaître, les différents pays dans lesquels tu as pu vivre, tout ça, ça inspire ? Oui, tout à fait, parce que bon, mais pas inspiré au point d’écrire de la poésie en allemand, toujours pas. Dommage, c’est très doux.
Je ne vais pas me faire des ennemis. Laisse-moi me lancer là-dessus. Moi, je peux me permettre, mais toi, ne dis rien, ça va se retourner contre toi. C’est vrai que ça inspire parce que dans mon écrit, par exemple, l’Allemagne et Munich, c’est le lac Steinberg qui m’a vraiment beaucoup influencé avec les promenades au lac Steinberg, le temps en hiver. Et à Londres, ce sont les grandes promenades.
En Irlande, bien sûr, ce qui est Skibberin, Cork, Galway, l’intérieur. Et avec les lectures aussi de textes qui sont inspirés directement, comme Complain pour la fille du manguier, par exemple, qui sont des textes inspirés directement des localités. Et puis, j’ai commencé cette interview en citant des grands poètes. Petit, tu étais déjà en train de les lire, c’est très vite venu dans ton quotidien, la poésie. Oui, oui, c’est venu assez rapidement.
La poésie et la littérature, raconter des histoires, écrire. Et puis, on ne dira jamais assez le travail fantastique que font les professeurs qui voient en vous quelque chose que vous ne voyez pas. Et j’ai eu quelques déclics quand, je me souviens, j’étais à l’année du bac. J’avais mon professeur de français, Madame Séguin, à Libreville, au Gabon. Et c’est elle qui trouvait mes dissertations et mes textes très intéressants.
Et puis, elle me disait, mais tu devrais écrire un peu plus souvent. Mais j’étais jeune, année du bac, etc. Et je disais, mais non, Madame Séguin, ce n’est pas très sérieux tout ça. Je ne me vois pas dedans. Et au final, je n’aurai jamais eu l’occasion de lui dire merci, mais plus tard j’ai su qu’elle avait vu en moi quelque chose que moi déjà je ne voyais pas.
Et j’ai toujours pensé, je pense toujours à cette madame Sega. Et puis bien sûr quand j’étais aussi en école primaire, avec mon maître V. Antoine à l’école de Batavia. Il regarde aussi mes textes, donc c’est toujours ça, l’importance des enseignants dans la vie des jeunes. Je ne dirais jamais assez merci.
Si l’un des deux écoute ce podcast, qu’il m’écrive. Je te remercie de l’information. C’est quoi pour un néophyte comme moi, la différence entre la ligne de la littérature, écrire un roman et écrire un poème ? Alors, le roman, c’est par exemple vraiment aller sur l’extérieur, le monde. Et alors que le poème, c’est vraiment ouvrir une fenêtre sur soi sans avoir la garantie qu’on sera compris ou pas.
Mais on ouvre vraiment une fenêtre sur soi et puis on la dépose quelque part dans le monde. Alors, d’autres personnes vont lire et vont comprendre, et peut-être d’autres ne comprendront pas. Alors que le roman, c’est vraiment, il y a une ligne. Par exemple, quand j’écris des nouvelles, il y a un début, un milieu et une fin. Et parfois, je me rends compte qu’avec la poésie, quand j’écris des poèmes et quand je les relis quelques années plus tard, je fais des changements et je me pose un peu la question, je me demande parfois si c’est moi qui l’ai écrit, qu’est-ce que je voulais dire.
Donc c’est un peu ça, on se déshabille à un instant T, mais quand on revient quelques années plus tard, on trouve que soit c’est la même chose, soit ça a changé. C’est là où je verrai la grosse différence entre les deux. Et est-ce qu’il y a des règles dans la poésie quand on en écrit ? Oui, il y a des règles. Alors, comme je participe à différentes compétitions et je fais différentes approches de poésie, donc dans certaines, j’ai de la poésie libre et dans certaines, je respecte les règles d’Équatrain et je me mets aussi un petit peu avec les haïkus de la poésie japonaise.
Donc, il y a des règles qu’on applique et puis aussi de la poésie en prose aussi. Alors, c’est quoi les règles ? C’est respecter un rythme, une longueur ? Oui, c’est ça. Par exemple, dans les haïkus, il faut écrire avec 17 syllabes.
Par exemple, 5-7-5, c’est un peu les règles qu’il faut avoir, qu’il faut respecter. Ou alors, dans la longueur, il faut aussi le rythme, trouver les mots. Et c’est pour ça que c’est vraiment, je dirais qu’en termes de littérature, le poète, c’est vraiment un artisan, parce que vous pouvez partir sur une idée. Ce n’est pas complet. Il vous manque quelque chose et vous sentez que vous n’avancez plus.
Alors vous mettez le texte de côté. Vous faites autre chose, etc. Vous écoutez de la musique. Ça peut être autre chose que ce soit de Zaïko, de Kizomba ou des autres. Et après, plus tard, vous revenez.
Et quand vous revenez, vous n’avez pas la garantie que ce sera parfait. Donc c’est un peu ce travail. On est vraiment, je dirais, je me considère dans la littérature comme un artisan. Mais moi, qui suis patron d’une radio et passionné de musique, finalement, une poésie, c’est le texte d’une chanson. Oui, c’est ça.
Mais qui se murmure à petits mots, qui se murmure avec, je dirais, une faible intensité. C’est vraiment une chanson avec une faible intensité. Oui, c’est ça. Cette poésie aujourd’hui, ça a été dans ton quotidien très important, t’as passé beaucoup de temps dessus, au point que là, en février 2025, il y a des travaux académiques qui sortent, dans lesquels la reconnaissance de tes travaux est avérée, ça fait plaisir. Oui, ça fait plaisir parce que maintenant, il y a cette approche où dans les universités, ça va être plus accessible mon travail de fiction et de poésie parce que j’ai une approche assez hybride.
Je mêle à la fois des personnages fictifs qui aussi amène une certaine poésie à l’intérieur. Alors, pas autant que Fernando Pessoa, qui avait plusieurs hétéronymes, mais j’ai différents personnages. Donc, dans le texte, il y a un poète qui lui dit un poème et ce poème n’est pas le mien. Et donc là, c’est ce travail de fiction dans le renouveau du roman d’apprentissage irlandais qui montre l’apport des auteurs immigrants comme moi, ce qu’on apporte à la littérature irlandaise. Tu es donc membre de la société des poètes français.
Je connaissais pas, tu peux m’en dire un mot ? Oui, alors la Société des poètes français, c’est une association qui travaille pour soutenir le travail des poètes, des performances et aussi on essaie d’amener la jeune génération avec chaque année un concours de poésie pour la jeunesse qui se déroule pour inciter la jeune génération aussi à ne pas considérer la poésie comme les poètes morts qu’on apprend à l’école en étant obligé d’apprendre, mais aussi de s’approprier. Donc on fait aussi des lectures dans des écoles. J’encourage vivement les jeunes à utiliser leurs mots et à bâtir leurs poèmes parce que tout le monde est poète. Il s’agit juste d’être patient et de trouver son rythme.
Mais tout le monde est poète. Tu as écrit « Je suis un poète en exil qui cherche un nouveau souffle dans les rues froides de mes chimères. Je croise l’esprit des exilés de la révolution, je croise l’échacal du verbe, etc. Je ne vais pas les lire en intégralité. Mais ton histoire à toi, tes expériences dans divers pays, tout ça, c’est des vrais sujets pour écrire des beaux poèmes.
Oui, c’est ça. Ce sont des sujets parce que quand j’ai le souvenir des promenades à Gaulewey, par exemple, c’est ce qui me reste. Quand je vais à Tara Hill, par exemple, c’est cette influence qui reste. Ou quand je suis, par exemple, à Strasbourg, au parc de l’Orangerie, c’est cette allée des cigognes que je remets après dans les poèmes. Donc c’est ça qui est très important, c’est vraiment rester à la frontière du lendemain et toujours se dire, mais qu’est-ce que je peux faire ?
Et c’est pour ça que mon outil, c’est toujours avoir un petit carnet. Parce que parfois, il y a quelque chose qui arrive, il faut le noter. Il faut avoir toujours quelque chose pour noter. Et après, ça peut se transformer en poème, en lentex, en complément. Moi, je fais une photo d’un endroit que j’aime bien.
Toi, t’en fais un poème et c’est ta photo. C’est ça. Alors tu t’appelles Landavo, on peut trouver plein d’informations sur toi et lire tes poèmes en ligne. On voulait aujourd’hui présenter et parler un peu de poésie. Tu crois aussi que la poésie peut adoucir les choses un peu dans un monde compliqué au quotidien ?
Oui, tout à fait, parce que c’est vraiment ça qui est le plus important. Je sais qu’on n’envoie plus trop des cartes postales, mais le poème, ça doit toujours rester une carte postale. Et parfois, quand on a une situation où on a un élément, je recommande aux éditeurs de faire cet exercice. Quand on a une situation, que ce soit une célébration ou quoi que ce soit, c’est de se dire quel type de poème pourrait correspondre à cette situation. Et le fait de rechercher et d’envoyer un poème précis qui a été choisi, soit on peut l’écrire ou soit on en choisit un qui est déjà écrit, mais toutes les périodes de la vie peuvent aller avec des poèmes.
Que ce soit dans une… Parfois ça arrive, ça peut être une rupture, une rencontre, un nouveau travail, Toutes les activités de la vie ont leur poème. Il suffit de prendre le temps de le trouver et de le partager sur une carte. C’est préférence de manière écrite. Écoute, je vais suivre tes conseils et je vais m’écrire un petit poème ce soir.
C’est vrai que je trouve que c’est très beau, le poème, c’est très efficace. Et comme tu le disais, c’est assez joliment expliqué. C’est un peu comme une photo d’un moment de sa vie, en fait. C’est ça, c’est ça. Et il faut l’avoir, il faut vraiment l’avoir avec soi.
Et puis surtout, il faut lire tous les poètes, notamment en langue, quand on peut, dans la langue maternelle, mais aussi il y a des traductions parce que ça permet de s’ouvrir sur des différentes lectures. On peut lire Par exemple, moi, j’aime bien, bien sûr, les classiques comme Aimé Césaire, mais je m’ouvre aussi à Federico Garcia Lorca. Et donc, il faut s’ouvrir et être prêt à avoir le poème. Eh bien, merci pour ce moment de poésie sur la radio des Français dans le Monde. À bientôt.
Merci beaucoup. Au revoir. Vous écoutez la voix des expats.
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Avez-vous déjà pensé à la manière dont la poésie peut enrichir notre quotidien et adoucir les moments difficiles ? Dans cet épisode de « 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde », Gauthier Seys nous invite à explorer l’univers poétique en compagnie de Landa Wo, un poète dont le parcours est aussi inspirant que ses vers. Ensemble, ils nous montrent comment la poésie peut être une fenêtre ouverte sur l’âme humaine, offrant une perspective unique sur les émotions et les expériences de la vie.

Landa Wo, de son vrai nom Francis, est un poète membre de la Société des Poètes Français, une organisation fondée en 1902 pour promouvoir la poésie. Né à Saint-Étienne, il a vécu dans plusieurs pays, dont le Gabon, le Congo, l’Irlande, l’Allemagne et aujourd’hui l’Angleterre. Ces expériences internationales ont profondément influencé son œuvre poétique. Landa Wo partage son parcours avec Gauthier, évoquant comment les paysages de Dublin, Munich ou Londres ont nourri son écriture, et comment des enseignants ont su voir en lui un talent poétique dès son plus jeune âge.

Cet épisode se penche sur le pouvoir de la poésie à capturer des moments de vie et à exprimer des sentiments souvent inexprimables par d’autres formes littéraires. Landa Wo explique les différences entre écrire un roman et un poème, soulignant que ce dernier est une ouverture sur soi-même, sans la certitude d’être compris. Il discute également des règles et des formes poétiques, comme le haïku japonais, et de l’importance de la poésie dans notre monde moderne. En fin de compte, Landa Wo nous encourage à voir la poésie comme une carte postale de nos vies, un moyen de partager et de célébrer les instants précieux de notre existence.

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00:00:15-Présentation de Landa Wo et de la poésie
00:00:50-Le parcours de Landa Wo : de Saint-Étienne à Dublin
00:02:23-L’influence des différents lieux de vie sur la poésie
00:03:28-L’importance des professeurs et de l’inspiration dès l’enfance
00:04:20-Différences entre écriture de roman et poésie
00:05:55-Règles et techniques de la poésie
00:08:48-Reconnaissance académique et nouvelles publications
00:09:51-Mission de la Société des poètes français
00:11:38-Le rôle adoucissant de la poésie dans la vie quotidienne
00:12:50-Lire et découvrir des poètes de différentes cultures
00:13:30-Conclusion et remerciements
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Transcription de l’épisode :

Vous allez plonger au cœur d’une nouvelle histoire inspirante. Bienvenue dans 10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Je suis Gautier Saïs et j’ai le plaisir de passer 10 minutes avec Landau. On va parler de la poésie. Un petit moment de douceur.
10 minutes, le podcast des Français dans le Monde. Si je vous dis Charles Baudelaire, Verlaine, Arthur Rimbaud, Aragon, Paul-Éloi ou Jacques Prévert, des grands noms de la poésie, eh bien on va rajouter Landau dans cette liste, mon invité du jour, puisqu’on va parler poésie. Il est membre de la Société des Poètes Français. Saviez-vous que cette organisation a été fondée en 1902 ? l’occasion de parler un peu de poésie sur la radio des Français dans le monde.
On t’appelle dans la vie Francis, mais là je vais t’appeler de ton nom d’artiste Landauo. Bonjour et bienvenue. Bonjour, bienvenue. Merci beaucoup. Tu m’as contacté, tu as découvert la radio, on t’a parlé de la radio et tu es là aujourd’hui pour présenter ton travail.
Moi, je vais te présenter aux auditeurs. Pour commencer, tu es né à Saint-Etienne, à 5 ans. Tu vas aller vivre au Gabon, puis au Congo, à Brazzaville. Et puis tu vas revenir en France, terminer tes études à Nancy et Paris. Lorsque tu vas te mettre à travailler, c’est Dublin qui va t’inspirer.
On est en plein boom économique. Tu t’installes là-bas et ça t’a plu. Tu vas y vivre pendant dix ans. Tu m’as dit quand tu es arrivé à Dublin avec tes études sous le bras, tu t’es senti bien accueilli et avec une bonne intégration. C’est une question qui m’a un peu travaillé.
Tu as senti qu’on voulait de ton travail. Oui, c’était vraiment positif. C’était vraiment une mentalité qui consistait à dire, vous êtes arrivé, vous êtes à Dublin, qu’est-ce qu’on fait ? Qu’est-ce que vous savez faire ? Et puis surtout, c’était quelque chose d’assez dynamique, même si ce n’est pas parfait, mais commencez quelque part.
Alors au bout de dix années, tu vas vivre ensuite à Munich, en Allemagne, et aujourd’hui, te voilà basé à Londres. Toutes ces références que tu as pu connaître, les différents pays dans lesquels tu as pu vivre, tout ça, ça inspire ? Oui, tout à fait, parce que bon, mais pas inspiré au point d’écrire de la poésie en allemand, toujours pas. Dommage, c’est très doux.
Je ne vais pas me faire des ennemis. Laisse-moi me lancer là-dessus. Moi, je peux me permettre, mais toi, ne dis rien, ça va se retourner contre toi. C’est vrai que ça inspire parce que dans mon écrit, par exemple, l’Allemagne et Munich, c’est le lac Steinberg qui m’a vraiment beaucoup influencé avec les promenades au lac Steinberg, le temps en hiver. Et à Londres, ce sont les grandes promenades.
En Irlande, bien sûr, ce qui est Skibberin, Cork, Galway, l’intérieur. Et avec les lectures aussi de textes qui sont inspirés directement, comme Complain pour la fille du manguier, par exemple, qui sont des textes inspirés directement des localités. Et puis, j’ai commencé cette interview en citant des grands poètes. Petit, tu étais déjà en train de les lire, c’est très vite venu dans ton quotidien, la poésie. Oui, oui, c’est venu assez rapidement.
La poésie et la littérature, raconter des histoires, écrire. Et puis, on ne dira jamais assez le travail fantastique que font les professeurs qui voient en vous quelque chose que vous ne voyez pas. Et j’ai eu quelques déclics quand, je me souviens, j’étais à l’année du bac. J’avais mon professeur de français, Madame Séguin, à Libreville, au Gabon. Et c’est elle qui trouvait mes dissertations et mes textes très intéressants.
Et puis, elle me disait, mais tu devrais écrire un peu plus souvent. Mais j’étais jeune, année du bac, etc. Et je disais, mais non, Madame Séguin, ce n’est pas très sérieux tout ça. Je ne me vois pas dedans. Et au final, je n’aurai jamais eu l’occasion de lui dire merci, mais plus tard j’ai su qu’elle avait vu en moi quelque chose que moi déjà je ne voyais pas.
Et j’ai toujours pensé, je pense toujours à cette madame Sega. Et puis bien sûr quand j’étais aussi en école primaire, avec mon maître V. Antoine à l’école de Batavia. Il regarde aussi mes textes, donc c’est toujours ça, l’importance des enseignants dans la vie des jeunes. Je ne dirais jamais assez merci.
Si l’un des deux écoute ce podcast, qu’il m’écrive. Je te remercie de l’information. C’est quoi pour un néophyte comme moi, la différence entre la ligne de la littérature, écrire un roman et écrire un poème ? Alors, le roman, c’est par exemple vraiment aller sur l’extérieur, le monde. Et alors que le poème, c’est vraiment ouvrir une fenêtre sur soi sans avoir la garantie qu’on sera compris ou pas.
Mais on ouvre vraiment une fenêtre sur soi et puis on la dépose quelque part dans le monde. Alors, d’autres personnes vont lire et vont comprendre, et peut-être d’autres ne comprendront pas. Alors que le roman, c’est vraiment, il y a une ligne. Par exemple, quand j’écris des nouvelles, il y a un début, un milieu et une fin. Et parfois, je me rends compte qu’avec la poésie, quand j’écris des poèmes et quand je les relis quelques années plus tard, je fais des changements et je me pose un peu la question, je me demande parfois si c’est moi qui l’ai écrit, qu’est-ce que je voulais dire.
Donc c’est un peu ça, on se déshabille à un instant T, mais quand on revient quelques années plus tard, on trouve que soit c’est la même chose, soit ça a changé. C’est là où je verrai la grosse différence entre les deux. Et est-ce qu’il y a des règles dans la poésie quand on en écrit ? Oui, il y a des règles. Alors, comme je participe à différentes compétitions et je fais différentes approches de poésie, donc dans certaines, j’ai de la poésie libre et dans certaines, je respecte les règles d’Équatrain et je me mets aussi un petit peu avec les haïkus de la poésie japonaise.
Donc, il y a des règles qu’on applique et puis aussi de la poésie en prose aussi. Alors, c’est quoi les règles ? C’est respecter un rythme, une longueur ? Oui, c’est ça. Par exemple, dans les haïkus, il faut écrire avec 17 syllabes.
Par exemple, 5-7-5, c’est un peu les règles qu’il faut avoir, qu’il faut respecter. Ou alors, dans la longueur, il faut aussi le rythme, trouver les mots. Et c’est pour ça que c’est vraiment, je dirais qu’en termes de littérature, le poète, c’est vraiment un artisan, parce que vous pouvez partir sur une idée. Ce n’est pas complet. Il vous manque quelque chose et vous sentez que vous n’avancez plus.
Alors vous mettez le texte de côté. Vous faites autre chose, etc. Vous écoutez de la musique. Ça peut être autre chose que ce soit de Zaïko, de Kizomba ou des autres. Et après, plus tard, vous revenez.
Et quand vous revenez, vous n’avez pas la garantie que ce sera parfait. Donc c’est un peu ce travail. On est vraiment, je dirais, je me considère dans la littérature comme un artisan. Mais moi, qui suis patron d’une radio et passionné de musique, finalement, une poésie, c’est le texte d’une chanson. Oui, c’est ça.
Mais qui se murmure à petits mots, qui se murmure avec, je dirais, une faible intensité. C’est vraiment une chanson avec une faible intensité. Oui, c’est ça. Cette poésie aujourd’hui, ça a été dans ton quotidien très important, t’as passé beaucoup de temps dessus, au point que là, en février 2025, il y a des travaux académiques qui sortent, dans lesquels la reconnaissance de tes travaux est avérée, ça fait plaisir. Oui, ça fait plaisir parce que maintenant, il y a cette approche où dans les universités, ça va être plus accessible mon travail de fiction et de poésie parce que j’ai une approche assez hybride.
Je mêle à la fois des personnages fictifs qui aussi amène une certaine poésie à l’intérieur. Alors, pas autant que Fernando Pessoa, qui avait plusieurs hétéronymes, mais j’ai différents personnages. Donc, dans le texte, il y a un poète qui lui dit un poème et ce poème n’est pas le mien. Et donc là, c’est ce travail de fiction dans le renouveau du roman d’apprentissage irlandais qui montre l’apport des auteurs immigrants comme moi, ce qu’on apporte à la littérature irlandaise. Tu es donc membre de la société des poètes français.
Je connaissais pas, tu peux m’en dire un mot ? Oui, alors la Société des poètes français, c’est une association qui travaille pour soutenir le travail des poètes, des performances et aussi on essaie d’amener la jeune génération avec chaque année un concours de poésie pour la jeunesse qui se déroule pour inciter la jeune génération aussi à ne pas considérer la poésie comme les poètes morts qu’on apprend à l’école en étant obligé d’apprendre, mais aussi de s’approprier. Donc on fait aussi des lectures dans des écoles. J’encourage vivement les jeunes à utiliser leurs mots et à bâtir leurs poèmes parce que tout le monde est poète. Il s’agit juste d’être patient et de trouver son rythme.
Mais tout le monde est poète. Tu as écrit « Je suis un poète en exil qui cherche un nouveau souffle dans les rues froides de mes chimères. Je croise l’esprit des exilés de la révolution, je croise l’échacal du verbe, etc. Je ne vais pas les lire en intégralité. Mais ton histoire à toi, tes expériences dans divers pays, tout ça, c’est des vrais sujets pour écrire des beaux poèmes.
Oui, c’est ça. Ce sont des sujets parce que quand j’ai le souvenir des promenades à Gaulewey, par exemple, c’est ce qui me reste. Quand je vais à Tara Hill, par exemple, c’est cette influence qui reste. Ou quand je suis, par exemple, à Strasbourg, au parc de l’Orangerie, c’est cette allée des cigognes que je remets après dans les poèmes. Donc c’est ça qui est très important, c’est vraiment rester à la frontière du lendemain et toujours se dire, mais qu’est-ce que je peux faire ?
Et c’est pour ça que mon outil, c’est toujours avoir un petit carnet. Parce que parfois, il y a quelque chose qui arrive, il faut le noter. Il faut avoir toujours quelque chose pour noter. Et après, ça peut se transformer en poème, en lentex, en complément. Moi, je fais une photo d’un endroit que j’aime bien.
Toi, t’en fais un poème et c’est ta photo. C’est ça. Alors tu t’appelles Landavo, on peut trouver plein d’informations sur toi et lire tes poèmes en ligne. On voulait aujourd’hui présenter et parler un peu de poésie. Tu crois aussi que la poésie peut adoucir les choses un peu dans un monde compliqué au quotidien ?
Oui, tout à fait, parce que c’est vraiment ça qui est le plus important. Je sais qu’on n’envoie plus trop des cartes postales, mais le poème, ça doit toujours rester une carte postale. Et parfois, quand on a une situation où on a un élément, je recommande aux éditeurs de faire cet exercice. Quand on a une situation, que ce soit une célébration ou quoi que ce soit, c’est de se dire quel type de poème pourrait correspondre à cette situation. Et le fait de rechercher et d’envoyer un poème précis qui a été choisi, soit on peut l’écrire ou soit on en choisit un qui est déjà écrit, mais toutes les périodes de la vie peuvent aller avec des poèmes.
Que ce soit dans une… Parfois ça arrive, ça peut être une rupture, une rencontre, un nouveau travail, Toutes les activités de la vie ont leur poème. Il suffit de prendre le temps de le trouver et de le partager sur une carte. C’est préférence de manière écrite. Écoute, je vais suivre tes conseils et je vais m’écrire un petit poème ce soir.
C’est vrai que je trouve que c’est très beau, le poème, c’est très efficace. Et comme tu le disais, c’est assez joliment expliqué. C’est un peu comme une photo d’un moment de sa vie, en fait. C’est ça, c’est ça. Et il faut l’avoir, il faut vraiment l’avoir avec soi.
Et puis surtout, il faut lire tous les poètes, notamment en langue, quand on peut, dans la langue maternelle, mais aussi il y a des traductions parce que ça permet de s’ouvrir sur des différentes lectures. On peut lire Par exemple, moi, j’aime bien, bien sûr, les classiques comme Aimé Césaire, mais je m’ouvre aussi à Federico Garcia Lorca. Et donc, il faut s’ouvrir et être prêt à avoir le poème. Eh bien, merci pour ce moment de poésie sur la radio des Français dans le Monde. À bientôt.
Merci beaucoup. Au revoir. Vous écoutez la voix des expats.
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