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#5.5 Le nouveau SaaS, vous connaissez ?

4:45
 
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Un « nouveau » paradigme apparait, le SaaS ! Non, pas celui que vous croyez !

Vous vous dites, ça y est, on l’a perdu ! Il est resté en 1999 à la création de Salesforce ! Non, car si le SaaS est bien vivant depuis 25 ans, le nouveau SaaS pointerait le bout de son nez selon les oracles du marketing. Nous serions en train de passer du Software as a Service au Service as a Software. Que c’est beau le monde du marketing !

Allez, je vous explique. Le principe du Software as a Service a combiné depuis plus de deux décennies l’évolution technologique du cloud computing, et la migration du modèle d’achat de licences logicielles vers celui d’abonnement. Les deux éléments sont indépendants, mais en réalité ces deux évolutions ont été concomitantes.

Au lieu d’acheter un logiciel, vous souscrivez à un abonnement, qui comprend le droit d’accès au logiciel, l’infrastructure technique, et les services associés. Un forfait en quelques sortes, mais payé chaque mois. À court terme, le coût en est bien plus intéressant et plus flexible, à long terme un peu moins, cependant dans un marché en évolution perpétuelle, tout le monde est gagnant.

Mais voilà, l’intelligence artificielle (je ne sais pas trop ce qu’elle vient faire là), et 20 ans de SaaS ont épuisé les ressorts marketing et commerciaux. Il fallait réinventer ! Et l’on serait donc en train de remplacer le SaaS par le SaaS !

Le Service as a Software serait la combinaison d’une plate-forme technologique, et de services assurés par des humains… ou des IAs. Un bon exemple est le logiciel QuickBooks très populaire en Amérique du Nord, et qui permet à chacun de s’acquitter de ses travaux comptables et de ses déclarations fiscales. Ces dernières ne sont pas réalisées par le client, mais par un comptable, qui utilise le logiciel, complété de ses compétences. Et dans le cas de QuickBooks, le comptable pourrait être une IA.

Cela fait dire à certains analystes que le développement des agents intelligents conduit cette transformation du marché. Le client ne s’abonne plus à un logiciel qu’il utilise, mais à un service que lui rend une IA, avec un peu d’humain, parfois. Si l’on reprend l’exemple de Salesforce, un commercial humain entre les données d’un nouveau client, puis les agents dans Salesforce créent automatiquement le flux d’actions de proposition, de relance, de vente. Les nouveaux SaaS remplaceraient donc certains humains chez leurs clients.

Tout cela n’est pas totalement nouveau. D’abord, désolé de reparler du passé, mais cela existe depuis la nuit des temps, cela s’appelle de l’externalisation. Lorsque j’envoyais mes documents comptables à mon expert-comptable et qu’il les saisissait dans son logiciel pour ensuite réaliser mes déclarations fiscales, c’était donc déjà du Service as a Software. N’allons pas réinventer des mots qui n’apportent aucune nouveauté, juste pour être « moderne ». Tiens, clin d’œil, ils auraient pu faire comme la Modern Data Stack, et l’appeler Modern SaaS !

Plus sérieusement, la nouvelle donne vient de l’automatisation des processus. Là encore rien de nouveau, à part si cette automatisation est réalisée par des agents intelligents qui prendraient eux-mêmes, en fonction des circonstances, les bonnes décisions. Attention, pas un système expert qui se contente d’exécuter ce que l’expert a programmé – ça on le fait depuis les années 70 -, mais un véritable agent intelligent qui prendrait seul des décisions en fonction d’un entrainement à partir de données historiques.

Selon Foundation Capital, cela représenterait un marché de presque 5000 milliards de dollars. Tout dépend bien sûr de ce que l’on met dedans. En tout cas, des dizaines d’entreprises sont déjà identifiées comme fournisseurs de Service as a Software. Si vous êtes un prestataire, qui réalise des travaux pour le compte de ses clients, de manière externalisée ; ne dites plus que vous faites de l’outsourcing, mais du Service as a Software, votre valorisation explosera peut-être ! Et puis, dites-moi ce que vous pensez de tout cela en commentaire.

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Vous vous dites, ça y est, on l’a perdu ! Il est resté en 1999 à la création de Salesforce ! Non, car si le SaaS est bien vivant depuis 25 ans, le nouveau SaaS pointerait le bout de son nez selon les oracles du marketing. Nous serions en train de passer du Software as a Service au Service as a Software. Que c’est beau le monde du marketing !

Allez, je vous explique. Le principe du Software as a Service a combiné depuis plus de deux décennies l’évolution technologique du cloud computing, et la migration du modèle d’achat de licences logicielles vers celui d’abonnement. Les deux éléments sont indépendants, mais en réalité ces deux évolutions ont été concomitantes.

Au lieu d’acheter un logiciel, vous souscrivez à un abonnement, qui comprend le droit d’accès au logiciel, l’infrastructure technique, et les services associés. Un forfait en quelques sortes, mais payé chaque mois. À court terme, le coût en est bien plus intéressant et plus flexible, à long terme un peu moins, cependant dans un marché en évolution perpétuelle, tout le monde est gagnant.

Mais voilà, l’intelligence artificielle (je ne sais pas trop ce qu’elle vient faire là), et 20 ans de SaaS ont épuisé les ressorts marketing et commerciaux. Il fallait réinventer ! Et l’on serait donc en train de remplacer le SaaS par le SaaS !

Le Service as a Software serait la combinaison d’une plate-forme technologique, et de services assurés par des humains… ou des IAs. Un bon exemple est le logiciel QuickBooks très populaire en Amérique du Nord, et qui permet à chacun de s’acquitter de ses travaux comptables et de ses déclarations fiscales. Ces dernières ne sont pas réalisées par le client, mais par un comptable, qui utilise le logiciel, complété de ses compétences. Et dans le cas de QuickBooks, le comptable pourrait être une IA.

Cela fait dire à certains analystes que le développement des agents intelligents conduit cette transformation du marché. Le client ne s’abonne plus à un logiciel qu’il utilise, mais à un service que lui rend une IA, avec un peu d’humain, parfois. Si l’on reprend l’exemple de Salesforce, un commercial humain entre les données d’un nouveau client, puis les agents dans Salesforce créent automatiquement le flux d’actions de proposition, de relance, de vente. Les nouveaux SaaS remplaceraient donc certains humains chez leurs clients.

Tout cela n’est pas totalement nouveau. D’abord, désolé de reparler du passé, mais cela existe depuis la nuit des temps, cela s’appelle de l’externalisation. Lorsque j’envoyais mes documents comptables à mon expert-comptable et qu’il les saisissait dans son logiciel pour ensuite réaliser mes déclarations fiscales, c’était donc déjà du Service as a Software. N’allons pas réinventer des mots qui n’apportent aucune nouveauté, juste pour être « moderne ». Tiens, clin d’œil, ils auraient pu faire comme la Modern Data Stack, et l’appeler Modern SaaS !

Plus sérieusement, la nouvelle donne vient de l’automatisation des processus. Là encore rien de nouveau, à part si cette automatisation est réalisée par des agents intelligents qui prendraient eux-mêmes, en fonction des circonstances, les bonnes décisions. Attention, pas un système expert qui se contente d’exécuter ce que l’expert a programmé – ça on le fait depuis les années 70 -, mais un véritable agent intelligent qui prendrait seul des décisions en fonction d’un entrainement à partir de données historiques.

Selon Foundation Capital, cela représenterait un marché de presque 5000 milliards de dollars. Tout dépend bien sûr de ce que l’on met dedans. En tout cas, des dizaines d’entreprises sont déjà identifiées comme fournisseurs de Service as a Software. Si vous êtes un prestataire, qui réalise des travaux pour le compte de ses clients, de manière externalisée ; ne dites plus que vous faites de l’outsourcing, mais du Service as a Software, votre valorisation explosera peut-être ! Et puis, dites-moi ce que vous pensez de tout cela en commentaire.

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