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1 Documenter le repli islamophobe en France avec le cinéaste Joseph Paris 1:15:41
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C’est avec quelques mois de retard que nous avons découvert Le Repli, formidable film documentaire du cinéaste Joseph Paris. Il y est question d’état d’urgence, de recul des libertés publiques et de l’histoire de l’islamophobie en France. Enthousiasmés, nous avons proposé à Joseph Paris de venir nous raconter son rapport aux archives, au cinéma et aux images du pouvoir. Comment les dévoiler sans s’en faire le relai, comment les réagencer pour les désactiver. Il nous parle aussi de son expérience au près des Femen, jusqu’à leur neutralisation depuis l’intérieur mais aussi de son travail en cours sur le front ukrainien. Comme il y a beaucoup de choses à raconter et de personnes à rencontrer en ce moment, nous passons pendant quelques semaines à un rythme de deux lundisoir par semaine. Celui-ci sera donc diffusé à partir de jeudi 10 avril à 20h. 00:00 intro 1:01 Avec Harun Farocki, penser les images du pouvoir, faire des films comme des essais 6:12 Les Femen et la guerre nue 14:13 Comment les Femen ont été neutralisées depuis l'intérieur en dépolitisant le choix des cibles 21:50 Le repli, un film documentaire sur la montée de l'islamophobie en France 29:48 La violence du pouvoir par ses propres images 35:16 Comment le « problème musulman » fut inventé par la gauche en 1983 pour diviser les grèves ouvrières 42:18 De gauche à droite, l'islamophobie d'opportunité 48:47 Respecter l'archive, déchirer et manipuler les images du pouvoir 56:25 Filmer la guerre en Ukraine : la sidération des images militaires 1:00:37 Des images opérationnelles qui ne sont pas faites pour être regardées mais pour être montrées 1:06:15 Ukraine : le dilemme moral des déserteurs 1:11:48 Penser la spécificité des affrontements armés aujourd'hui Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Comment la Chine inventa la gouvernance algorithmique il y a 2400 ans - Romain Graziani 1:19:22
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Romain Graziani, philosophe et sinologue, vient de publier Les lois et les Nombres (Gallimard), une enquête épatante qui nous permet de retracer le fil qui relie les formes les plus avancées de la domination contemporaine à ses premiers inventeurs : les stratèges chinois au IVe siècle av. J.-C. Dans cette nouvelle archéologie du pouvoir, le philosophe nous raconte comment la domination impériale chinoise s’est fondée sur un imaginaire politique du calcul, du mesurable, du mécanisme et de la capture fondé sur la primauté des nombres. C’est l’héritage du Légisme (Guan, Shang Yang, Han Fei) qui, à la source de la première fondation de l’Empire, n’a plus cessé de s’étendre jusqu’à aujourd’hui avec le crédit social en Chine ou encore la diffusion de la gouvernance algorithmique partout dans le monde. On fait aussi un petit détour par Mao qui se délirait en Qi Shi Huangdi (le premier empereur) et se revendiquait du légisme en faisant littéralement tout le contraire et n’importe quoi, produisant famines sur famines. Si l’on a longtemps vu dans le logos grec le début de la logification capitaliste du monde, nous pouvons voir dans le FA chinois (la loi ou la norme) le début de la mathématisation algorithmique du gouvernement impérial. L’étrange phénomène contemporain est le suivant : une idéologie du Nombre d’il y a 23 siècle est en train de réémerger à la vitesse de la poudre sur tout le continent asiatique avec pour effet une formidable réintégration du reste du monde à sa mesure. 00:00 Teaser 1:27 Du légisme chinois au IVe siècle av. J.-C. à la description de l’Empire au XXIème siècle 05:00 Modernité de l'imaginaire politique chinois 07:37 Gouverner par les nombres, dominer sans affect 10'51: Par-delà les valeurs et le pouvoir charismatique, les lois et les nombres 12 :39 Comment la pensée gouvernementale chinoise du IVe siècle av. J.-C. converge avec le management contemporain, le nudge et la surveillance algorithmique 14 :41 D'ailleurs c'est quoi le légisme ? 19:59 « Enrichir l'état , renforcer l'armée » ou comment régner par la guerre et le profit 24:16 Par-delà l'enrichissement, la recherche du contrôle maximal sur la population 27 :32 Comment s'articulent l'art de gouverner et celui de s'enrichir ? 33:17 La souveraineté en pilotage automatique ou naissance de la technocratie 42 :07 De la surveillance céleste à la surveillance numérique 49:50 Les métaphores du pouvoir : la mesure, la mécanique, la capture 55:08 La population chinoise est-elle culturellement plus passive face au pouvoir ? 59:43 Le pouvoir chinois antique et le régime chinois contemporain peuvent-ils être considérés comme des totalitarismes ? 1:02:39 Les trois figures de l'ingouvernable : le saint homme, le justicier errant et le brigand 1:08:45 Mao, le nouvel empereur délirant 1:12:29 Bonus : le non-agir est-il anarchiste ? Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Faut-il croire à l'intelligence artificielle ? Mathieu Corteel 1:19:31
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En l’espace de quelques années, l’intelligence artificielle s’est immiscée, qu’on le veuille ou non, dans tous les interstices de nos existences. Dissimulée dans les « app » qui nous guident, nous ambiancent ou font les devoirs de mathématiques à notre place, elle optimise les frappes de l’armée israélienne et peut nous offrir des conseils avisés dans nos relations affectives. Sait-on pourtant exactement ce qu’est l’IA ? Comment elle fonctionne, ce qu’elle peut, ce qu’elle ne pourra jamais et ce qu’elle pourra peut-être ? Mathieu Corteel est philosophe et historien des sciences, il publie cette semaine Ni dieu ni IA (La découverte). Au gré d’un inquiétant voyage à la rencontre de cerveaux plongés dans des cuves, de robots dactylographes, de perroquets stochastiques, de policiers quantiques et de chatbots psychopathes, l’auteur propose d’« ouvrir le capot » pour comprendre les rouages, les paradoxes et les illusions tant épistémiques que techniques au cœur de cette nouvelle technologie. De là, s’ouvrent quelques questions éminemment politiques et les désaccords logiques : peut-on séparer la mauvaise IA qui contrôle, ordonne, gouverne de la bonne qui soigne sans commettre d’erreur de diagnostic et réduit la pollution des embouteillages ? Faut-il y voir l’opportunité de gagner du temps pour certaines tâches ingrates ou la menace d’une destruction méthodique de toute expérience et créativité humaine ? Faut-il voir dans l’IA en même temps que le dernier avatar du capitalisme cognitiviste l’émergence possiblement émancipatrice d’une commune intelligence collective ? On en discute dans ce lundisoir . 00:00 Coucou ChatGPT 2:46 De quoi parle-t-on lorsqu'on parle des IA ? Une petite généalogie 6:59 Pourquoi nous vivons dans un gigantesque laboratoire dont nous sommes les cobayes 11:13 Les illusions totémistes de l'IA nous plongent dans un univers de non-sens avec des conséquences graves 17:24 Qu'est-ce que l'IA n'est pas ? Pourquoi l'analogie entre langage et mathématiques est un leurre 20:24 L'IA est indifférente au monde et amorale. 23:32 Comment l'IA nous dépossède en écrasant notre expérience du monde. L'exemple de la musique 32:13 Peut-il exister des agencements de l'IA émancipateurs ? (Mathieu Corteel pense que oui, nous plutôt que non) 38:26 Quoi qu'il en soit les usages aliénants de l'IA sont massivement majoritaires et les garde fous inexistants 41:12 Causalité et fausses corrélations : taux de suicide, consommation de margarine et police prédictive 45:00 Que serait un bon usage de l'IA ? 51:50 A-t-on déjà vu un nouveau dispositif technologique être limité dans ses usages ? 52:45 Les ordinateurs peuvent-ils faire l'amour entre eux ? Qu'elles illusions affectives nous vend l'IA ? 58:58 L'IA c'est des stats et des probabilités qui pénètrent techniquement nos représentations du monde et de nous-mêmes 1:00:42 La mutation du capitalisme vers le capitalisme cognitif. L'IA au service de la réaction. Pour une grande démission 1:08:02 Les limites matérielles et physiques de l'IA dans un monde fini. Pourquoi Bluesky ne rend pas nécessairement moins idiot que twitter 1:12:29 Et si la valorisation de chaque interstice de la vie n'était pas le stade suprême de l'économie ? 1:15:06 Comment sortir des paradoxes pragmatiques ? Peut-on réenchanter la démocratie avec présidents robots ? Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Banditisme, sabotages et théorie révolutionnaire - L’histoire d’Os Cangaceiros avec Alèssi Dell’Umbria 2:02:29
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Cette semaine, nous vous proposons un lundisoir exceptionnel depuis le bar la Plaine à Marseille. On reçoit Alèssi Dell’Umbria afin qu’il nous raconte l’incroyable histoire du groupe Os Cangaceiros, mythique et mystérieuse association de malfaiteurs, théoriciens révolutionnaires autodidactes, émeutiers transnationaux et saboteurs au grand cœur. Ou comment une bande de jeunes, fans de rock et de football, et qui refuse d’aller à l’usine, se lance dans une vie de clandestinité, d’arnaques aux banques à l’échelle industrielle et de campagnes de sabotages en soutien au luttes en cours dans les prisons, les usines et les banlieues. Si la revue publiée par le groupe a pu continuer de se diffuser dans quelques recoins de l’internet, pendant très longtemps, cette histoire est restée mal connue, probablement parce qu’Os Cangaceiros est parvenu à disparaître sans jamais que le ministère de l’Intérieur et la BRB, lancés à ses trousses, ne parviennent à le rattraper. Passé le délai de prescription, Alèssi Dell’Umbria a décidé de s’y coller et de revenir sur cette époque de scandales, d’audace et de tumultes dans un livre passionnant « Du fric ou on vous tue ! » aux Éditions des mondes à faire . On lui a proposé de nous raconter tout ça, autour d’une anisette. Alèssi Dell’Umbria est l’auteur, entres autres, de C’est de la racaille ? Eh bien, j’en suis ! À propos de la révolte de l’automne 2005 , Histoire universelle de Marseille, De l’an mil à l’an deux mille , Tarentella ! Possession et dépossession dans l’ex-royaume de Naples , Antimatrix . Les trois numéros de la revue Os Cangaceiros, le recueil L’incendie Millénariste et le dossier des Treize milles belles évoqués dans l’entretien sont tous consultables dans l'article paru sur lundimatin. 00:00 intro 1:27 Os Cangaceiros, une association de malfaiteurs, lettrés et politisés 3:58 Rock'n roll, bagarres, refus du travail et arnaques aux banques 5:40 La fondation du groupe 8:15 Le choix de la clandestinité et de l'action directe dans le reflux politique des années 80 et sous le mitrerrandisme 11:43 Penser et élaborer théoriquement depuis les luttes en cours et le refus diffus du travail 17:08 Échapper à la reproduction du capital, repenser le prolétariat 20:42 Politiser la délinquance (blousons noirs, banlieusards, vols de voitures et braquages) 27:40 1ère vague d'actions en soutien aux mutineries dans les prisons : « La liberté est le crime qui contient tous les crimes » (blocages et attaques de trains de luxes, incendies d'entreprises qui font travailler les prisonniers, destructions d'imprimeries de journaux qui calomnient la révolte) 32:56 Des actions exemplaires plutôt que symboliques. La théorie du scandale 34:42 : Soutien à George Courtois, Patrick Thiolet, Abdel Karim Khalki et la prise en otage du palais de justice de Nantes (Sabotages du métro parisien) 41:58 La dépendance à l'écho médiatique 43:17 Football, hooliganisme, violence de rue et politique (ce à quoi la gauche ne comprend rien) 50:30 La nécessité de voyager à travers le monde pour aller à la rencontre des soulèvements et tisser des amitiés comme des solidarit Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 lundi bon sang de bonsoir cinéma, épisode 3: Jean-Luc Godard 1:39:59
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Avec Alexia Roux, Saad Chakali, Mehdi Benallal & Guillermo Kozlowski Jean-Luc Godard ne sera jamais le nom propre d’un auteur consacré, mais le nom commun d’une pensée partagée, sésame ou schibboleth pour le cinéma qui vient et dont nous avons besoin : le partage au nom du commun et ce qu’il départage au nom de l’égalité. Quand il eût fini les Histoire(s) du cinéma, Godard disait qu’il n’avait aucun public, sinon des spectateurs, peut-être 100.000 dans le monde, ses amis : l’amitié pour ce qui se pense sous ce nom. Avec ce cinéaste, c’est comme avec les communistes selon le bon mot de José Bergamin, on ira jusqu’à la mort sans faire un pas de plus. Le cinéma à le suivre, on peut se l’imaginer ainsi, à l’instar du tiers-état selon l’abbé Sieyès. Qu’est-il ? Rien. Que veut-il ? Tout. Que peut-il ? Quelque chose. Ce peu qu’il peut est sa dernière puissance, le miracle de donner ce que l’on n’a pas - les images, les idées. Liberté (le droit de citer contre le droit d’auteur et les citations à comparaître des procureurs). Égalité (contre toutes les hiérarchies). Phraternité (comme Marie José Mondzain nous a appris à l’écrire) pour les métaphores, ces transports en commun. Si le cinéma a gagné (il est partout), il a perdu aussi (Auschwitz-Hiroshima) et il ne cesse pas d’être encore défait aujourd’hui (Gaza-IA). Le cinéma de Godard est le moins au centre car il est le plus au milieu, par où tout bifurque et tout recommence. Alors on recommencera par le milieu, moins nombril qu’ombilic : la crise et la critique qui est d’abord autocritique, la modernité contre elle-même, le legs des premiers romantiques et un retour sur la politique des auteurs, pas un autoritarisme mais une politique des marges. Une pensée par accords discordants, opérant par rapports à la fois destituants et constituants. Des montages d’images dialectiques qui sont toujours des démontages critiques. Une pensée remontée à démonter le terrain miné des clichés. Des faux-raccords pour faire fuser les correspondances. Des courts-circuits pour interrompre la bêtise des automatismes. Le sabotage poétique de toutes les chaînes d’asservissement, chaînes conjugales, chaînes d’usine, chaînes de télévision, toutes les chaînes d’esclaves. Godard ? Le cinéma ne divertit pas, il divise. De deux choses, pas l’une pour montrer la troisième, l’invisible qu’il y a entre toi et moi - l’image qui revient de loin en donnant la main à celle d’après. Champ/contrechamp/hors-champ, une trinité. Godard juif, Godard arabe et ce sont les trois personnes. Sinon, on ne comprendra jamais que ce que l’on hait en l’autre, n’est autre que soi-même. Le cinéma est un art pacifique, il est fait pour rapprocher. Son cinéma ? À l’épreuve des conflictualités, au contraire de la guerre. 00:00 Jean-Luc Godard, un nom commun comme un mot de passe03:12 L'amitié contre la notion « fasciste » de public06:50 Un cinéma qui ne raconte pas d'histoire 10:57 Entrer dans le cinéma par sa porte de sortie 14:12 L'ami dont on se méfie 17:06 Il ne s'agit pas de savoir ce qu'est le cinéma mais ce qu'il peut et ce qu'il expérimente 21:43 « Si je me suis bien fait comprendre, c'est que je me suis mal exprimé » 26:28 Le visible et l'énergie sombre 31:44 La crise, Homère et le geste paysan (plus rien ne va de soi, tout devient compliqué) 36:04 Debord, le grand mensonge et le renfrognement 42:40 Critique de la critique de la séparation 46:54 L'émancipation, la question juive, la question arabe 51:49 Le caractère spectaculaire du film « La société du spectacle » 56:02 La vie s'éloigne dans une représentation... 58:39 La prisonnière du désert, les gestes qui s Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Universités : une cocotte-minute prête à exploser ? Un lundisoir avec Bruno Andreotti, Romain Huët et l’Union Pirate 1:40:22
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« L’université est en crise », c’est ce que l’on dit ou que l’on nous dit depuis maintenant des décennies. En plus d’être en ruines, elle est désormais ruinée et soumise à des mesures d’austérités aux effets toujours plus dévastateurs : réduction des budgets, fermeture de formations, hausse des frais d’inscription, gel des recrutements, abandon des rénovations, etc. Comme nous en discuterons dans ce lundisoir , tout cela était pourtant prévu et programmé avant d’être orchestré. Mais l’université, en France, c’est aussi les étudiants, les mouvements, les occupations, les blocages et le débordement. Ce moment privilégié de l’existence où on a le temps de se rencontrer, de penser et de commencer à s’organiser. En tous cas historiquement. Depuis plusieurs semaines, un début de mouvement pointe son nez, des AG sont organisées partout, certains campus sont bloqués ou occupés, comme à Rennes 2. Pour discuter de tout cela, nous accueillons Bruno Andreotti, physicien, animateur du séminaire politiques des sciences et fin connaisseur de la néo-libéralisation de la recherche et de l’enseignement. Depuis le campus de Rennes 2, on suivra Fanny Le Nué et Fabien Tallec de l’Union Pirate, pour comprendre où en est la mobilisation. Et si dans l’air vicié du moment, l’explosion de la cocotte-minute étudiante pouvait nous ramener un grand vent d’air frais ? Lundi 17, l’AG de Rennes 2 vient de voter le blocage de l’université. 00:00 Introduction – L'état des universités 2:43 Depuis le campus de Rennes 2 avec l'Union Pirate : historique de la mobilisation en cours 8:53 Histoire de l'université ou comment elle est née d'une grève qui a duré 3 ans 11:30 Comment le pouvoir s'est transféré des universités aux grandes écoles et pourquoi l'idée d'université n'existe pas dans l'espace public 12:33 À l'origine des réformes de l'université : le modèle élitiste états-uniens et la volonté de revanche sur mai 1968 et sur la réforme Devaquet stoppée par la mort de Malik Oussekine et un mouvement étudiant de masse 16:41 Le rapport des économistes Aghion Cohen de 2004 qui a théorisé et programmé la destruction des universités 19:55 Comment l'idée d'autonomie a été détournée puis retournée en son contraire 22:48 La dualité du système français : d'un côté les vacataires en grande précarité, de l'autre les titulaires encore protégés 25:09 L'horizon des réformes : enrichir les enseignements privés et augmenter les frais d'inscription pour toujours plus de sélection sociale 30:09 Depuis le campus de Rennes : qu'est-ce que les plans d'austérité font aux universités ? 36:58 Pour éviter tout mouvement étudiant de masse, la stratégie « incrémentale » des gouvernements successifs (ou comment ne jamais inscrire publiquement les petites réformes dans leur plan général) 40:09 Qu'est-ce que l'HCÈRES (Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur) et pourquoi il est l'outil et la tactique de mise au pas des universités 50:43 Comment la mise sous pression des étudiants dès Parcoursup influe sur leur capacité de mobilisation 54:43 « La pression mise sur les ados est internalisée » - La précarisation subjective 57:26 Comment la précarisation et les angoisses sur l'avenir produit une génération sous cocotte-minute (la stratégie de la bouée normative) 1:06:19 Depuis le campus de Rennes 2 : comment vit-on la précarité matérielle et subjective ? 1:14:26 Qu'est-ce qui empêche la jeunesse de se soulever et pourquoi elle ne peut que finir par se révolter 1:20:58 Comment les attaques contre la Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Un film, l’exil, la palestine - Un vendredisoir autour de Vers un pays inconnu de Mahdi Fleifel 59:47
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« Vers un pays inconnu », c’est le titre du dernier film de Mahdi Fleifel, réalisateur palestinien, une fiction qui aurait dû être un documentaire, en salles depuis le 13 mars. Dans les rues d’Athènes, aux côtés de deux cousins palestiniens, le film nous projette dans toute la brutalité et l’humanité que charrie l’expérience de l’exil, par-delà le misérabilisme comme les bons sentiments. L’attente et la débrouille, l’errance et les arrangements avec sa propre conscience, pas de happy end, que des plans serrés, au ras du réel. Le chemin escarpé vers un avenir meilleur ; ce qu’il en coûte dans un monde mauvais. On en discute avec Frank Barat, producteur exécutif du film, dans ce lundisoir qui se tient exceptionnellement un vendredi. Dépéchez-vous d’aller voir le film si vous souhaitez qu’il reste sur les écrans. Dure loi du marché et du cinéma. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
Le groupe Chuglu hante Marseille et le monde. Mais il est le contraire d’un spectre. Si vous voyez des gens déménager des meubles sans savoir où ils vont, des clémentines qu’il faut se mettre à dix pour n’en manger qu’une seule, des transhumances urbaines de centaines de ballons de foot rapiécés, des manifestations d’enfants autoritaires, des soupers de pierre servis en pleine rue et des cavernes sur le vieux port où l’on vend pour gratuit des vêtements trop chers, c’est probablement que vous avez été témoins d’une malice de Chuglu, que vous avez été frappé par le Chuglu, qu’il vous a joué une farce impossible et qu’il ne vous est plus possible de discerner le quotidien de la révolte. Craignez du haut de votre Hilarité l’attaque soudaine de ces ex-« barbares nihilistes » de l’art, ce Groupe qui n’est pas un Collectif, ce Collectif piqué de réunionnite incessante, dont la seule forme d’unité est l’embrouille. Si vous vous dîtes, au détour d’une rue d’une de ces capitales, témoin d’un geste infinitésimal où se produit un tout petit écart, que c’en est trop, qu’il faut se révolter et qu’y en a marre d’être liés comme des rôtis, c’est probablement que vous avez été pris par une fièvre, cette fièvre, on l’appelle CHUGLU. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Plateformes, la colonisation du travail et de la démocratie - Stéphane Lelay 1:24:08
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Fabien Lemozy et Stéphane Le Lay, sociologues du travail, ont mené une vaste enquête sur les livreurs à vélo qui pédalent toute la journée dans le cœur des métropoles pour rassasier la petite bourgeoisie pressée. Ils y voient le déploiement d'un nouveau stade du capitalisme, sa plateformisation ; ou comment les plateformes numériques et les nouvelles technologies qui tiennent dans nos poches révolutionnent l'organisation même du travail, c'est-à-dire l'exploitation et la domination des corps. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Le droit est-il toujours « bourgeois » ? - Les juristes anarchistes 1:23:31
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Peut-on être juristes et anarchistes ou faut-il partir du principe que le droit est toujours « bourgeois » ? Qu’il est quoi qu’il arrive la cristallisation et l’expression des rapports sociaux dominants ? C’est quoi d’ailleurs « le droit » ? Des lois, des normes, des décrets, des titres, des constitutions, des règlements, des contrats... Quand on y pense, c’est un peu tout et n’importe quoi mais c’est ce qui trame plus ou moins visiblement nos existences communes et personnelles, c’est ce qui fait tenir cette fiction bien réelle : « la société ». Les juristes anarchistes que nous recevons cette semaine font le pari de penser le droit par-delà et en-deçà de l’État, pour cela ils ouvrent simultanément deux questions d’apparence paradoxales : comment trouver dans le droit des ressources pour se défendre contre l’ordre des choses ? Comment préfigurer depuis le droit ce que pourrait être une organisation sociale anarchique, consentie, libre ? Leur premier livre qui vient de paraître s’intitule d’ailleurs Vers de nouvelles utopies concrètes . Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Cuisine et révolutions - un lundisoir autour de Darna, une maison des peuples et de l’exil 1:03:46
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On connaît le célèbre adage : « il nous faut des lieux pour habiter le monde », une exigence qui se pose au carré lorsqu’on est exilé. Pour ce lundisoir, nous accueillons trois membres de l’un de ces futurs lieux : Darna, « notre foyer » en arabe. Depuis 5 ans, certains d’entre-eux animaient La Cantine Syrienne de Montreuil, un collectif impulsé par des exilés syriens déterminés à ne pas lâcher l’idée de révolution, ils ont décidé de passer à l’étape supérieur, d’étendre et de pérenniser leurs activités : cuisine et révolutions. Si nous les avons invités, c’est que le projet est en route, que les travaux ont commencé et qu’ils ont cruellement besoin de financements (voir le lien vers la cagnotte ci-dessous) mais pas que. Leur projet n’est pas seulement sympathique, il vient aussi concentrer et condenser de nombreuses questions et hypothèses qui traversent toutes menées révolutionnaires sérieuses : Comment fonder et déployer des foyers lorsqu’on a été dépouillés de tout rapport au territoire ? Pourquoi l’internationalisme relève-t-il de l’évidence dès que l’on appréhende les soulèvements contre le pouvoir depuis leurs réalités propres et tangibles ? Comment se traduire et se raconter, victoires comme défaites, par-delà les frontières et les circonstances locales ? Comment articuler le temps de la révolte et celui de la construction d’une force ? Comment se retrouver ou s’accueillir quand tout pousse à la dispersion ? Comment se rencontrer et bien manger ? C’est de cela et de tout le reste dont il fallait parler avec ces camarades syriens, soudanais et même français. La cagnotte pour les soutenir, est par là. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Klepto-communisme et salles obscures - Robert Guédiguian 1:00:02
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Depuis plus de 40 ans, Robert Guédiguian et ses personnages traversent le cinéma français. Des films comme autant de fables qui nous racontent l’époque depuis les bords de l’intime et de la méditerranée. À l’occasion de la sortie de son dernier film La pie voleuse , il a accepté de venir discuter avec nous du monde tel qu’il va (mal) et de ce que la vie ordinaire recèle d’irréductible, de beau et de sensiblement communiste. On a donc parlé de Marseille, de philosophie, de son film et de certaines scènes. Attention, ça spoile mais ça déborde. 00:00 Intro01:29 En quoi « La pie voleuse » est une fable politique ? 04:14 Le vol, la nécessité et le petit supplément 07:02 La richesse sous les yeux, la frustration dans les cœurs 09:40 Voler pour vivre et non survivre 12:17 La place du piano dans les films de Robert Guédiguian 16:40 Le vol comme moment communiste ou comme pessimisme révolutionnaire ? 18:39 Par-delà ou en-deçà du vol, la solidarité ou la communauté 21:34 Les plans oreillers 24:53 Tchekhov, Rancière et le communisme de l'infime 27:42 De la lutte des classes au partage du sensible 29:29 Pourquoi la bourgeoise est-elle indécrottablement séparatiste 34:42 Peut-on filmer la réconciliation amoureuse des classes ? 39:16 L’ambiguïté de la scène du baiser 49:10 Enchaîner les images et les souvenirs sans devenir fou 52:02 Les moments communistes 57:10 Que peut le cinéma en 2025 ? Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Pourquoi ne faut-il plus croire en la constitution ? Lauréline Fontaine 1:24:08
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Au sein de la gauche, parlementaire comme extra-parlementaire, nous voyons régulièrement réapparaître des revendications constitutionnelles ; la promesse d’une 6e République, l’organisation d’une assemblée constituante , des petits ateliers pour rédiger notre constitution idéale, etc. Il s’agit à chaque fois de perpétuer cette drôle d’idée : la constitution ce serait un peu de nous, nous serions même un peu constitués et si elle était mieux rédigée nous ne manquerions pas d’être plus libres, plus égaux, plus heureux. C’est cette croyance que Lauréline Fontaine, professeur de droit public et constitutionnel vient dynamiter dans son excellent La constitution au XXIe siècle, histoire d’un fétiche social (éditions Amsterdam). Car lorsque l’on étudie l’histoire des constitutions, en France comme ailleurs, ce sont toutes nos illusions qui s’évaporent. Cette pratique bien particulière qui consiste à « écrire le pouvoir » s’avère systématiquement être un leurre qui vise à nous faire adhérer au pouvoir tout en nous dépossédant de toute prise sur lui. C’est en tous cas l’implacable démonstration faite par Lauréline Fontaine dans cet entretien. Ces illusions perdues, s’ouvrent alors l’une des questions les plus importantes de notre époque : comment sortir du cercle constituant/constitué, soit comment penser une puissance destituante ? 00:00 introduction 00:11 La constitution, un objet mystérieux mais omniprésent qui nous protègerait du despotisme (présentation du livre) 2:23 Quel rapport la constitution entretient-elle avec la société ? Qu'est-ce que le constitutionnalisme ? 05:16 Qu'y a-t-il dans une constitution ? 06:46 Créer l'illusion du peuple constituant qui adhère au pacte social 08:59 Est-ce que ce n'est pas grâce à la constitution que nous gagnions des droits ou abolissons certaines oppressions, par exemple l'esclavage ? (spoiler, non) 16:07 Quel rapport entretiennent les constitutions avec l'ordre économique et libéral ? Ou comment se reconduit la séparation entre politique (organisation formelle du pouvoir) et économie (mise au pas effective des sujets économiques) 23:40 Le constitutionnalisme se diffuse par le biais des grandes puissances économiques 24:50 La propriété privée comme pierre angulaire de toutes les constitutions 30:07 « On finit par donner le nom de démocratie à un régime qui était au départ conçu comme l'opposé de la démocrate » 34:18 Pourquoi la meilleure des démocraties représentatives ne sera jamais démocratique 37:05 Le Droit n'existe que comme outil de domination (même si ponctuellement, on peut bien connaître d'heureuses victoires) 38:00 Les exemples de constitutions vertueuses, leurs réussites et leurs échecs 40:15 Pourquoi le pouvoir a-t-il toujours besoin d'oripeaux, de déguisements, de maquillage ? Et à quoi ça lui sert ? 45:12 Ne plus s'étonner que la constitution soit systématiquement trahie par les pouvoirs institués 47:31 Le droit ne fait-il pas quand même office de contre-pouvoir ? 55:25 #LibérerGino (intermède publicitaire pour un camarade antifasciste incarcéré) 58:32 « Les libertés qui nous sont accordées qu'à la condition qu'elles ne nuisent pas au bon déploiement des rapports économiques à l'origine de toutes les formes de misères sociales » 59:59 Le constitutionnalisme par rapport au droit international. Comment le consitutionnalisme déborde l'État-nation 1:02:52 La néféodalisation des institutions et de l'économie. 1:04:27 La Science Fiction est-elle la trame des constitutions techno-fascistes et algorithmiques à venir ? 1:09:22 Comment le néo-libéralisme mène à Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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Comme il y aura toujours besoin de s’organiser et de penser pour faire la guerre à la guerre, il est nécessaire de rappeler et transmettre les résistances populaires. Il s’agit de faire le travail dialectique pour actualiser les analyses de l’ADN abominable du capitalisme : la guerre. C’est ce que propose Nils Andersson, militant anticolonialiste et communiste à travers deux livres : Les guerres annoncées et Le capitalisme c’est la guerre. Il s’agit de faire l’histoire du temps présent, celle du capitalisme et de la réalité morbide des impérialismes, marchands de guerres et de génocides. Et de rappeler la responsabilité de l’occident dans les guerres annoncées du XXIe siècle. 00:00 Introduction 00:11 Présentation 02:44 L'édition comme pratique politique. La publication depuis la Suisse des livres censurés en France pendant la guerre d'Algérie 06:06 Actualiser et vulgariser le matérialisme historique : genèse de « Le capitalisme c'est la guerre ». Faire le bilan historico-politique de la chute de l'URSS 08:20 Du mythe de la fin de l'Histoire. Comment la guerre n'a jamais cessé. 9:40 On redécouvre la guerre avec l'invasion impérialiste russe en Ukraine 12:44 1945 : le plan Marshall pour rétablir les bourgeoisies corrompus avec les régimes nazis et fascistes 14:12 La confrontation inégale du capitalisme occidental contre le « camps socialiste » 15:22 Chute de l'URSS, hégémonie américaine puis arrive la période des échecs (Afghanistan, Irak, Libye, Syrie) 17:04 C'est grâce à la mondialisation capitaliste que la Chine a surgi comme super puissance en renversant le rapport de force 20:18 Les guerres annoncées. Comment la Russie a créé la surprise en relançant ouvertement les guerres inter-étatiques 21:44 Écrire l'histoire du capitalisme du réel 24:35 L'élargissement de l'OTAN dans les années 90 29:50 La non intégration de la Russie capitaliste à l'Europe capitaliste 33:54 Déceler les nouvelles contradictions au sein du capitalisme mondial 35:40 L'isolement de l'occident sur lui-même 36:46 Le deux poids deux mesures dans l'accueil des réfugiés ukrainiens et le rejet à la mer des africains 39:42 Comment la question palestinienne vient opérer une coupure mondiale 42:36 Comprendre la situation géopolitiquement en dehors du discours hégémonique occidental. La question du terrorisme 49:20 « La guerre c'est l'abomination » 51:20 Succès militaires et échecs politiques : l'OTAN à l'horizon 2030, la défection américaine et l'isolement européen 53:00 La Chine est devenue la nouvelle priorité des Etats-Unis 54:30 La menace d'une guerre avec la Russie 55:40 La tricontinentale et son influence sur la configuration mondiale actuelle 56:40 La contradiction global nord, global sud 1:00:34 La contradiction inter-impérialiste depuis le début des années 2000 1:03:25 Ce que le retour de Trump et du libertarianisme va radicaliser 1:07:42 Les Etats-Unis restent la plus grande puissance mais la tendance irréversible c'est l'accroissement de puissance du global sud et le risque de guerre pour maintenir l'hégémonie Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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1 Frédéric Neyrat, lundi bon sang de bonsoir cinéma, épisode 2 1:36:31
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Cette semaine, le cinéaste Nicolas Klotz et Saad Chakali reçoivent le philosophe Frédéric Neyrat. C’est lundi bon sang de bonsoir cinéma , épisode 2. De nombreuses questions se posent : quel rapport y a-t-il entre le cinéma, le soulèvement et la philosophie ? Est-ce que l’IA ne dominait pas déjà nos consciences avant d’être inventée ? Est-ce que la tâche révolutionnaire qui incombe au cinéma ne serait pas de désynchroniser les esprits et percer à travers le désert techno-capitaliste pour se réarrimer au réel ? Enfin des trucs de ce genre. Pour les impatients ou celles et ceux qui détestent la linéarité, nous avons ajouter un chapitrage dans la description youtube qui vous permettra de vous orienter et d’optimiser votre expérience. Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.…
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