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1 Connaissez-vous l’Hoplitédromos, cette épreuve étonnante des Jeux Olympiques ? 2:40
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Parmi les nombreuses épreuves des Jeux olympiques de la Grèce antique, certaines faisaient appel à la force brute, d'autres à l'endurance, et quelques-unes mêlaient les deux à une discipline militaire rigoureuse. C’est le cas de l’hoplitédromos (ou hoplitodromos), une course singulière et redoutablement éprouvante, réservée aux citoyens entraînés à la guerre : les hoplites, ces fantassins lourdement armés qui formaient l’élite des armées grecques. Introduite aux Jeux olympiques vers 520 av. J.-C., l’hoplitédromos se distingue de la course classique par un détail qui change tout : les coureurs devaient parcourir environ 400 à 480 mètres, soit deux longueurs du stadion, tout en portant une partie de leur armement complet. Cela incluait un casque de bronze, un bouclier rond (le fameux hoplon), et une cuirasse, bien que l’équipement ait varié selon les époques et les cités. Certains portaient aussi une lance ou un javelot. Ce n’était plus une simple démonstration d’athlétisme, mais un exercice de préparation au champ de bataille. Une épreuve au service de la guerre L’hoplitédromos n’était pas qu’un exploit sportif ; il avait une utilité tactique et militaire bien précise. Selon les historiens, la distance de l’épreuve correspondait à peu près à la portée maximale des flèches des archers perses, les grands adversaires de la Grèce au Ve siècle av. J.-C., notamment lors des guerres médiques. L’objectif ? S’entraîner à traverser rapidement une zone exposée au tir ennemi tout en restant en formation, sans lâcher son équipement ni ralentir la progression. Les soldats grecs, rangés en phalanxe, devaient pouvoir maintenir leur cohésion, éviter la panique, et avancer ou battre en retraite rapidement, même sous le poids de leur armure. Courir en tant qu’hoplite n’était donc pas un exploit individuel mais un acte de survie collective. L’hoplitédromos permettait d’évaluer l’aptitude physique et mentale des futurs combattants. L’effort extrême et l’honneur L’épreuve était d’une violence physique extrême. Le casque limitait la vision et la respiration, le bouclier pesait parfois plus de 7 kilos, et la cuirasse emprisonnait le torse. Le sol poussiéreux du stadion n’aidait pas à la stabilité, et les chutes n’étaient pas rares. Pourtant, participer – et surtout gagner – à cette épreuve apportait un immense prestige, car elle prouvait que l’athlète était non seulement fort et rapide, mais aussi digne de défendre sa cité. L’hoplitédromos incarne l’essence de l’idéal grec : le citoyen-soldat, à la fois athlète, guerrier et patriote. Ce n’était pas qu’une course : c’était une répétition pour la guerre, un test de courage et de discipline, une célébration du corps au service de la polis. Et aujourd’hui encore, son souvenir évoque cette époque où le sport était une école du combat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Le drapeau blanc est aujourd’hui reconnu dans le monde entier comme un symbole de reddition, de trêve ou de demande de cessez-le-feu. Qu’il s’agisse d’un chiffon improvisé ou d’un tissu officiel, il signifie une intention pacifique : celle de ne pas attaquer et de vouloir dialoguer. Mais d’où vient cette pratique, et pourquoi avoir choisi précisément un drapeau blanc ? Une origine ancienne L’utilisation du drapeau blanc remonte à l’Antiquité. On en trouve déjà des traces dans les chroniques chinoises du Ier siècle. Durant la dynastie Han, les soldats agitaient des tissus blancs pour indiquer leur soumission ou pour signifier qu’ils voulaient négocier. Les Romains, eux aussi, utilisaient parfois un voile blanc pour demander la paix. Mais c’est surtout à partir du Moyen Âge en Europe que le drapeau blanc se généralise comme signe de reddition sur les champs de bataille. Les soldats qui abandonnaient le combat devaient montrer clairement qu’ils n’avaient plus l’intention de se battre. Le blanc, couleur neutre et visible de loin, était parfait pour cela. Contrairement aux drapeaux colorés des armées, le blanc n'était pas associé à une faction, ce qui évitait toute confusion. Pourquoi la couleur blanche ? Le choix du blanc n’est pas anodin. D’un point de vue symbolique, le blanc évoque la pureté, la paix et l’innocence dans de nombreuses cultures. Il est aussi une couleur très visible, même de loin et dans des conditions difficiles, comme la fumée ou le brouillard. Mais surtout, c’est une couleur neutre, non affiliée à un camp particulier, ce qui renforce l’idée de non-agression. Une reconnaissance par le droit international L’usage du drapeau blanc a été codifié par le droit international, notamment dans les Conventions de Genève et les Conventions de La Haye au début du XXe siècle. Il est reconnu comme un symbole protégé, qui indique qu’un combattant souhaite parlementer, rendre les armes ou évacuer des blessés. Toute attaque contre une personne brandissant un drapeau blanc constitue une violation du droit international humanitaire. Un langage universel Dans un contexte de guerre, les mots peuvent être incompris ou ignorés, surtout entre ennemis parlant des langues différentes. Le drapeau blanc devient alors un langage visuel universel, immédiatement compréhensible, même sans un mot. Il permet d’initier un dialogue ou de sauver des vies sans passer par la parole. En résumé, le drapeau blanc est bien plus qu’un simple morceau de tissu : c’est un symbole ancestral de paix et de neutralité, adopté par les cultures et reconnu par les lois internationales. Dans le tumulte de la guerre, il reste un des rares signaux qui puisse encore imposer le silence… pour laisser place à la vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Pour bénéficier de 4 mois offerts sur votre abonnement de 2 ans à NordVPN, veuillez cliquer sur ce lien: nordvpn.com/savoir --------------- Pendant des siècles, le monde entier a célébré William Shakespeare comme le plus grand dramaturge de tous les temps. Ses pièces ont traversé les âges, explorant l’âme humaine avec une finesse et une profondeur inégalées. Pourtant, un doute étrange plane encore autour de sa figure : et s’il n’avait jamais existé ? 1. Le doute naît d’un silence Tout commence au XIXe siècle, dans une époque où la critique littéraire devient plus méthodique, presque scientifique. Des chercheurs se penchent sur la vie de Shakespeare… et découvrent un vide troublant. On connaît très peu de choses sur l’homme de Stratford-upon-Avon. Pas de lettres conservées, aucun manuscrit de pièce de sa main, pas de preuve directe qu’il ait jamais voyagé hors d’Angleterre, ni fréquenté une université. En revanche, les œuvres sont remplies de références érudites au droit, à la politique, à la géographie italienne ou à la cour d’Angleterre, que l’on imagine difficilement accessibles à un simple fils de gantier, formé dans une école de province. C’est ainsi qu’un courant de pensée émerge : celui des anti-stratfordiens, convaincus que William Shakespeare n’aurait été qu’un prête-nom, une sorte de figure publique derrière laquelle se cacherait un véritable génie littéraire. Parmi les suspects avancés, on trouve Francis Bacon, philosophe et juriste, Christopher Marlowe, dramaturge rival, ou même la comtesse de Pembroke, femme de lettres éduquée et influente. L’idée séduit jusqu’à des figures prestigieuses comme Mark Twain, Sigmund Freud ou Henry James, qui voient mal comment un homme si discret, sans archives, aurait pu écrire Hamlet, Le Roi Lear ou Othello. Mais ce doute, aussi séduisant soit-il, résiste mal aux preuves historiques. 2. Les preuves de son existence Car William Shakespeare, loin d’être un fantôme, a laissé de nombreuses traces dans les archives. Des actes de propriété, des contrats, des témoignages contemporains — notamment celui du poète Ben Jonson, qui le connaissait personnellement — confirment qu’un certain William Shakespeare était acteur, auteur et homme d’affaires à Londres. Plusieurs pièces publiées de son vivant portent son nom. Il possédait même un théâtre, le Globe, où ses œuvres étaient jouées avec succès. 3. Le testament : une preuve irréfutable Mais la preuve la plus tangible, la plus intime aussi, reste son testament, rédigé peu avant sa mort en 1616. Ce document de trois pages, soigneusement conservé aux Archives nationales de Londres, porte sa signature à trois reprises. On y découvre un homme soucieux de ses proches, léguant ses biens, mentionnant son épouse Anne Hathaway, ses filles, et ses collègues de théâtre. L’existence même de ce testament contredit l’idée d’un mythe vide : il y avait bien un homme derrière le nom. Fait notable : ce testament vient d’être reproduit en 100 exemplaires fac-similés, une première, permettant au public et aux chercheurs d’approcher ce texte fondateur de plus près. En conclusion La controverse sur l’identité de Shakespeare dit beaucoup sur notre fascination pour le mystère et le génie. Mais les faits, eux, sont têtus. Grâce à des documents officiels, à des témoignages directs — et surtout à ce testament signé de sa main, récemment remis en lumière —, il ne fait plus de doute que William Shakespeare a bel et bien existé. Et que le plus grand auteur anglais était aussi un homme bien réel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Aujourd’hui, la Suisse est mondialement associée au chocolat de qualité. Pourtant, ce petit pays alpin ne cultive pas de cacao et n’a découvert le chocolat qu’assez tardivement dans son histoire. Alors comment expliquer qu’il soit devenu, au fil des siècles, l’un des berceaux du chocolat moderne ? La réponse se trouve dans un savant mélange d’innovation, d’industrie, de marketing… et de culture du goût. 1. Une entrée tardive, mais décisive Le chocolat arrive en Europe au XVIe siècle via l’Espagne, ramené par les conquistadors. Pendant longtemps, il est consommé sous forme de boisson amère, souvent épicée. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour que le chocolat commence à se démocratiser et que les premiers artisans suisses s’y intéressent. La Suisse ne fait donc pas partie des pionniers du chocolat… mais elle va bientôt révolutionner sa fabrication. 2. Des inventions suisses qui changent tout Le véritable tournant s’opère au XIXe siècle, lorsque les Suisses ne se contentent plus de transformer le cacao, mais inventent de nouvelles techniques qui vont redéfinir le chocolat. Tout commence en 1875, avec Daniel Peter, un chocolatier de Vevey, qui cherche à rendre le chocolat plus doux et plus accessible. À cette époque, le chocolat est encore amer et assez dur. Peter a l’idée d’y intégrer du lait condensé, un produit mis au point par son voisin et beau-frère, Henri Nestlé, pionnier de l’alimentation infantile. Cette alliance va donner naissance au premier chocolat au lait solide, plus onctueux, plus sucré, et immédiatement populaire. Ce type de chocolat devient rapidement la norme en Europe et conquiert le monde. Mais la texture du chocolat restait encore granuleuse. C’est là qu’intervient Rodolphe Lindt, chocolatier à Berne. En 1879, il invente la technique du conchage, un procédé qui consiste à malaxer lentement le chocolat pendant des heures dans une cuve chauffée. Ce processus, alors révolutionnaire, permet d’éliminer l’acidité résiduelle, de réduire la granulométrie des particules et d’ajouter du beurre de cacao pour obtenir une texture extrêmement lisse et fondante, jusqu’alors inconnue. Grâce à ces deux innovations – le chocolat au lait et le chocolat conché – la Suisse transforme un produit amer et rustique en une douceur raffinée et addictive. Elle impose une nouvelle norme de qualité, qui deviendra le modèle pour l’industrie chocolatière mondiale. 3. Une industrie structurée et tournée vers l’export Très tôt, les chocolatiers suisses comprennent l’intérêt de l’industrialisation et de l’exportation. Des marques comme Cailler, Suchard, Toblerone, Nestlé ou Lindt se développent rapidement et partent à la conquête des marchés étrangers. Grâce à la qualité constante de leur production, à un emballage soigné et à une forte identité visuelle, ces marques s’imposent comme des références internationales. 4. Un savoir-faire et une image soignée Enfin, la Suisse a su cultiver une image d’excellence : propreté, précision, neutralité… Des valeurs que les marques suisses ont transposées au chocolat. Associée à des paysages alpins et à un art de vivre raffiné, la tablette suisse devient un symbole de qualité, de tradition et de fiabilité, renforcé par une réglementation stricte sur la pureté des produits. En résumé, la Suisse est devenue le pays du chocolat non pas grâce à ses plantations de cacao, mais grâce à des inventions décisives, une maîtrise industrielle hors pair, et une identité forte qui font encore aujourd’hui rayonner son chocolat dans le monde entier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Le nom « île de la Réunion » n’a rien à voir avec une rencontre familiale ou une réunion d’amis autour d’un café. Il s’agit en réalité d’un nom chargé d’histoire politique, qui reflète les bouleversements révolutionnaires de la France à la fin du XVIIIe siècle. 1. Des noms successifs avant "Réunion" Avant de s’appeler la Réunion, l’île a porté plusieurs noms, en fonction des puissances qui l’ont explorée ou contrôlée : 1513 : Le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas découvre l’île et lui donne le nom de Santa Apollonia, en l’honneur de la sainte du jour. 1642 : Quand les Français commencent à coloniser l’île sous le règne de Louis XIII, elle prend le nom de île Bourbon, en référence à la dynastie royale française des Bourbons. Elle sera brièvement appelée île de la Colonie ou île de France, mais le nom de Bourbon reste longtemps dominant. 2. La Révolution française et le changement de nom Tout change avec la Révolution française de 1789. Les révolutionnaires veulent effacer les symboles de l’Ancien Régime, dont la monarchie des Bourbons. Ainsi, en 1793, en plein climat révolutionnaire et antimonarchiste, l'île Bourbon est rebaptisée « île de la Réunion ». Mais pourquoi ce nom ? Il célèbre la « réunion des fédérés de Marseille avec la Garde nationale de Paris », un moment-clé de la Révolution française : l'arrivée des fédérés pour défendre Paris et participer à la prise des Tuileries le 10 août 1792. Pour rapple, les fédérés étaient des volontaires issus des gardes nationales locales créées après 1789 pour défendre la Révolution. Ils se sont rassemblés à Paris à plusieurs reprises En 1792, les plus célèbres d’entre eux, venus notamment de Marseille, montent à Paris pour soutenir la Révolution et participent à la prise des Tuileriest. Leur arrivée marque un tournant révolutionnaire. Le mot « fédéré » incarne donc l’image du citoyen engagé, venu défendre la liberté et l’égalité au cœur de la capitale. Le nom d'îlede la Réunion est donc un hommage à la solidarité révolutionnaire entre les citoyens engagés dans la chute de la monarchie. 3. Des allers-retours… avant l’adoption définitive Le nom île de la Réunion ne s’impose pas immédiatement : En 1806, sous Napoléon, on la rebaptise île Bonaparte. En 1810, après la conquête britannique, le nom de île Bourbon est restauré. Ce n’est qu’en 1848, avec l’abolition définitive de l’esclavage en France, qu’on adopte à nouveau – et cette fois définitivement – le nom de Réunion, symbole de rupture avec l’ordre colonial ancien. En résumé L'île de la Réunion doit son nom à un acte symbolique de la Révolution française, la réunion des forces révolutionnaires qui ont fait tomber la monarchie. C’est un nom politique, engagé, choisi pour marquer l’effacement des références royales et coloniales. Depuis 1848, il incarne l’histoire républicaine et métissée de cette île de l’océan Indien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi le carburant est-il stocké dans les ailes des avions ? 2:15
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À première vue, il pourrait sembler plus logique de stocker le carburant d’un avion dans le fuselage, près des moteurs ou de la soute. Pourtant, dans la majorité des avions modernes, le carburant est principalement stocké dans les ailes. Ce choix d’ingénierie n’a rien d’un hasard : il repose sur des raisons techniques, aérodynamiques et sécuritaires. 1. Une meilleure répartition du poids L’aile d’un avion n’est pas seulement une surface portante : c’est aussi une structure capable de supporter des charges importantes. En plaçant le carburant dans les ailes, les ingénieurs répartissent mieux le poids total de l’avion, ce qui permet de réduire les contraintes structurelles. Plus précisément, cela limite la flexion de l’aile en vol. Imagine une aile sans carburant : elle supporterait son propre poids, celui du revêtement et surtout la portance exercée par l’air sous l’aile. Cela pourrait la faire fléchir vers le haut de manière excessive. En remplissant l’aile de carburant, on ajoute du poids vers le bas, ce qui équilibre les forces et rend la structure plus stable et plus durable. 2. Un gain d’espace et d’efficacité Les ailes offrent un espace creux naturel très pratique pour stocker du carburant sans empiéter sur la cabine passagers ou la soute à bagages. Cela permet de maximiser la capacité utile de l’avion. En d’autres termes : plus de carburant sans sacrifier d’espace pour les passagers ou le fret. De plus, comme les ailes sont proches des moteurs, cela réduit la longueur des tuyauteries nécessaires pour alimenter ceux-ci. Moins de tuyaux, c’est moins de poids, moins de risques de fuites, et une maintenance simplifiée. 3. Une meilleure sécurité en vol Le fait de répartir le carburant dans plusieurs réservoirs situés dans les ailes permet aussi d’équilibrer l’avion en vol. Lorsque le carburant est consommé, le système peut réguler les quantités dans chaque aile pour éviter un déséquilibre latéral, ce qui est crucial pour la stabilité. Enfin, en cas d’incident grave (comme un feu moteur), il est plus sûr d’avoir le carburant éloigné du fuselage, où se trouvent les passagers et les systèmes vitaux. Les ailes sont conçues pour isoler les réservoirs et limiter les risques de propagation en cas de choc. Conclusion Le stockage du carburant dans les ailes est un choix ingénieux, fruit de décennies d’optimisation aéronautique. Il combine performance, sécurité et logique structurelle, tout en contribuant à faire voler des machines aussi imposantes que légères. Comme quoi, dans l’aviation, chaque goutte est à sa place. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi remet-on des coupes aux vainqueurs d’épreuves sportives ? 2:33
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Remettre une coupe aux vainqueurs d’épreuves sportives est aujourd’hui un geste symbolique universel. Mais d’où vient cette tradition ? Pourquoi une coupe, et pas une médaille, une couronne ou un simple diplôme ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l’histoire antique et médiévale, car l’origine de cette pratique remonte à plusieurs siècles, voire millénaires. 1. L’Antiquité : des prix prestigieux mais sans coupe Dans la Grèce antique, les vainqueurs des Jeux olympiques recevaient une couronne d’olivier sauvage (kotinos), symbole de gloire mais dépourvue de valeur matérielle. À Rome, les récompenses étaient plus concrètes : argent, objets de valeur, parfois même la liberté pour certains esclaves ou gladiateurs. Mais là encore, la coupe n’est pas encore une récompense codifiée. 2. Le Moyen Âge : la coupe comme trophée et symbole festif C’est au Moyen Âge que la coupe commence à acquérir une signification particulière. Lors des joutes et tournois, les seigneurs ou souverains offraient aux vainqueurs des coupes en argent ou en or, souvent gravées et ornées, en guise de trophée. Mais à cette époque, la coupe n’est pas qu’un objet symbolique : elle est aussi utilisée pendant le banquet organisé après l’épreuve. Le vainqueur y boit à la santé de ses pairs, de son suzerain, ou de sa dame, dans une célébration qui mêle honneur, victoire et convivialité. Un exemple célèbre est celui du tournoi de Smithfield en 1390, organisé à Londres par Richard II d’Angleterre. Lors de ce grand tournoi, des coupes richement décorées furent remises aux chevaliers distingués, et le roi, selon les récits, fit porter à ses favoris des goblets d’argent remplis de vin épicé, que l’on trinquait à la victoire dans la grande salle du palais. Ces objets restaient ensuite comme souvenirs tangibles de leur exploit, et circulaient parfois comme de véritables trésors dans les familles nobles. 3. Renaissance et époque moderne : la coupe devient un symbole figé Avec le temps, la coupe cesse d’être utilisée pour boire et devient un objet uniquement honorifique. Elle perd sa fonction de récipient au profit d’un rôle de trophée décoratif, souvent exposé dans les maisons ou châteaux. Aux XVIIIe et XIXe siècles, dans les compétitions sportives, artistiques ou intellectuelles, la coupe est le prix ultime, symbole de prestige social. 4. Époque contemporaine : une tradition sportive universelle L’usage se généralise avec les compétitions sportives modernes. Dès 1871, la FA Cup anglaise consacre la coupe comme trophée officiel du football. Aujourd’hui, la Coupe du Monde de la FIFA, la Stanley Cup ou encore la Coupe Davis reprennent cette tradition. Même si plus personne ne boit dans ces coupes, leur forme évoque toujours la célébration, la victoire... et le banquet festif d’autrefois. En résumé On remet des coupes aux vainqueurs car, depuis le Moyen Âge, la coupe incarne à la fois la victoire, la fête et le souvenir. Sa fonction première de récipient à boire s’est peu à peu transformée en symbole universel de triomphe et de reconnaissance publique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi la température corporelle des humains n'est plus de 37 °C ? 2:47
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La température corporelle humaine "normale", établie à 37 °C par le médecin allemand Carl Wunderlich en 1851, n’est aujourd’hui plus d’actualité. Plusieurs études récentes confirment que cette valeur a progressivement diminué au fil des deux derniers siècles. En moyenne, les hommes modernes ont vu leur température chuter de 0,59 °C et les femmes de 0,32 °C. Ainsi aujourd'hui la température moyenne est aujourd’hui autour de 36,6 °C, voire un peu moins. Cette évolution, bien que surprenante à première vue, s’explique scientifiquement par des facteurs biologiques et environnementaux. L’une des hypothèses principales repose sur la baisse généralisée des niveaux d'inflammation chronique dans la population. En effet, au XIXe siècle, les infections bactériennes étaient beaucoup plus fréquentes (tuberculose, syphilis, maladies dentaires, etc.). Elles provoquaient des inflammations durables, stimulant le système immunitaire et augmentant la température de base du corps. Or, avec l’amélioration des conditions sanitaires, l’accès aux antibiotiques, à la vaccination et à une meilleure hygiène, le fardeau infectieux a nettement diminué. Une étude emblématique publiée en 2020 dans la revue eLife par le Pr. Julie Parsonnet et son équipe de l’université de Stanford a confirmé ce phénomène. En analysant plus de 677 000 données de température corporelle collectées aux États-Unis entre 1862 et 2017, les chercheurs ont observé une baisse constante de la température moyenne, décennie après décennie. Selon eux, la diminution de l’inflammation systémique et de l’activité du système immunitaire expliquerait en grande partie cette évolution. Mais ce n’est pas tout : notre mode de vie moderne joue aussi un rôle essentiel. Les êtres humains vivent aujourd’hui dans des environnements thermiquement plus stables et confortables, grâce au chauffage central et à la climatisation. Cette stabilité thermique réduit le besoin pour le corps de réguler activement sa température en produisant de la chaleur – un processus métabolique coûteux en énergie. Moins sollicité, le métabolisme de base ralentit, ce qui peut entraîner une baisse légère mais mesurable de la température corporelle. D’autres facteurs sont évoqués, comme la réduction de l’activité physique, l’évolution de la masse corporelle moyenne, ou encore les modifications de l’alimentation. L’ensemble de ces changements contribue à redéfinir la "norme" physiologique humaine. En somme, la baisse de notre température corporelle est le reflet d’une transformation profonde de notre santé, de notre environnement et de notre mode de vie. Elle ne témoigne pas d’un dysfonctionnement, mais plutôt d’une adaptation biologique à un monde moins hostile et plus maîtrisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Oui, il est juridiquement possible de se marier en France avec une personne décédée, dans un cadre très particulier. Cette pratique, appelée mariage posthume, est prévue par l'article 171 du Code civil. Mais attention : ce n’est ni une procédure courante ni automatique. Voici les conditions, la procédure et les implications de ce type d’union unique en droit français. 1. Origine et cadre légal Le mariage posthume a été introduit en droit français par la loi du 31 décembre 1959, à la suite d’un drame national : la rupture du barrage de Malpasset, qui causa la mort de centaines de personnes. Parmi les victimes se trouvait le fiancé d’une femme enceinte. Touché par cette histoire, le général de Gaulle autorisa exceptionnellement leur mariage à titre posthume. Cette décision fit jurisprudence et donna naissance à l’article 171 du Code civil. 2. Les conditions strictes Pour qu’un mariage posthume soit autorisé, plusieurs conditions doivent impérativement être réunies : Il faut prouver que le défunt avait réellement l’intention de se marier. Cette intention peut être démontrée par une publication des bans, une demande en mariage officielle ou des démarches engagées auprès de la mairie. Le survivant doit adresser une demande motivée au président de la République, aujourd’hui généralement traitée par délégation par le ministère de la Justice. Il faut démontrer l’existence de circonstances graves justifiant la demande (comme un décès soudain ou tragique). Le mariage ne peut avoir lieu qu'après un décret présidentiel autorisant l’union. 3. Les effets du mariage posthume Le mariage posthume produit certains effets juridiques limités : Le conjoint survivant obtient le statut de veuf ou veuve légitime, ce qui peut avoir des conséquences symboliques importantes. En revanche, aucun droit à l’héritage n’est automatiquement ouvert au conjoint survivant, sauf dispositions testamentaires. Le mariage n'a pas d'effet rétroactif sur les régimes matrimoniaux, ni sur la filiation d’enfants (qui doit être établie séparément). 4. Une procédure rare mais toujours en vigueur Chaque année, quelques mariages posthumes sont célébrés en France, souvent dans des contextes dramatiques : accidents, décès en mission militaire, etc. C’est une pratique unique au monde, soulignant l'importance du devoir de mémoire et de la reconnaissance symbolique des liens affectifs. En résumé, oui, on peut se marier avec une personne morte en France, mais uniquement avec l'autorisation présidentielle et sous des conditions très strictes. Ce mariage a avant tout une valeur morale et symbolique, plus qu’une portée juridique complète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Chez les Juifs religieux, notamment au sein des courants orthodoxes et hassidiques, la barbe longue et non taillée est un signe distinctif très répandu. Mais loin d’être un simple choix esthétique ou culturel, cette pratique plonge ses racines dans les textes sacrés du judaïsme, la tradition rabbinique, et une symbolique spirituelle riche de sens. Une prescription biblique Le fondement principal de cette coutume se trouve dans le Livre du Lévitique (19:27), où il est écrit : « Vous ne raserez pas les bords de votre tête, et tu ne détruiras pas les coins de ta barbe. » Cette injonction est interprétée par la tradition comme une interdiction de raser certaines parties spécifiques du visage avec une lame directe (comme un rasoir). Bien que le texte ne précise pas exactement quelles zones sont concernées, les sages du Talmud ont identifié cinq zones de la barbe qu’il est interdit de raser à l’aide d’une lame métallique. Ainsi, pour rester fidèles à cette interprétation stricte, de nombreux Juifs religieux choisissent de ne pas toucher du tout à leur barbe, évitant même les ciseaux ou les tondeuses dans certains courants. Une marque d’humilité et de respect Au-delà de l’interdit, la barbe est également perçue comme un symbole de piété, de sagesse et de respect de la création divine. Ne pas intervenir sur la pousse naturelle de la barbe, c’est accepter le corps tel que Dieu l’a créé, sans chercher à le modifier. Certains y voient aussi une forme d’humilité, en contraste avec les pratiques plus "mondaines" de toilettage ou de recherche de séduction. La kabbale et la barbe sacrée Dans la mystique juive (kabbale), la barbe est investie d’une dimension spirituelle profonde. Elle est associée à des notions de bonté, de miséricorde et d’abondance divine. Les treize mèches de la barbe sont parfois reliées aux "treize attributs de miséricorde" de Dieu mentionnés dans l’Exode (34:6-7). Pour les kabbalistes, la barbe devient un canal sacré par lequel la bénédiction divine descend sur le monde. Une identité visuelle Enfin, la barbe fonctionne aussi comme un marqueur d’identité religieuse. Dans des sociétés où les signes visibles de religiosité sont rares, la barbe permet d’affirmer son appartenance à une communauté et à un mode de vie fondé sur la Torah. Elle s’inscrit souvent aux côtés d’autres signes distinctifs comme la kippa, les papillotes (peot) ou les vêtements traditionnels. Conclusion Laisser pousser sa barbe n’est donc pas un simple choix de style, mais un acte chargé de signification religieuse, spirituelle et culturelle. C’est un geste de fidélité à la Loi, un signe d’humilité devant Dieu, et un ancrage fort dans une tradition millénaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Ah, Hans le malin (ou Clever Hans, en version originale allemande) ! Ce cheval est sans doute le plus célèbre mathématicien à sabots de l’histoire. Il fit sensation au début du XXe siècle en Allemagne, en donnant l’impression de savoir compter, épeler des mots, répondre à des questions, et même résoudre des équations simples. Autant dire qu’à l’époque, on était à deux doigts de lui filer un diplôme de maths avec mention très bien. Mais alors… miracle ? Réincarnation d’Einstein version équidé ? Pas tout à fait. Ce que Hans savait faire, c’était surtout lire les humains, et c’est ce qui rend son histoire fascinante — non seulement pour les fans de chevaux, mais aussi pour les psychologues et les scientifiques. Qui était Hans ? Hans était un cheval appartenant à Wilhelm von Osten, un ancien instituteur passionné par l’idée que les animaux pouvaient être intelligents. Il entreprit de dresser Hans en lui apprenant à répondre à des questions en tapant du sabot. Par exemple : — « Combien font 3 + 2 ? » — Hans tapait cinq fois. Et il ne se trompait presque jamais ! Il répondait à des calculs, à des questions de culture générale, à des choses en apparence complexes. Le public était fasciné. La presse en parlait. Et von Osten jurait que son cheval comprenait vraiment. Une enquête scientifique Mais devant tant de mystère, un psychologue du nom d’Oskar Pfungst mena une enquête rigoureuse. Il fit passer à Hans toute une batterie de tests… et découvrit quelque chose de très révélateur. Quand l'expérimentateur ne connaissait pas la réponse à la question, Hans se trompait. Quand l’expérimentateur était caché ou ne regardait pas Hans, Hans se trompait. Mais quand l’expérimentateur connaissait la réponse, même sans rien dire, Hans tapait juste. Conclusion : Hans ne comprenait rien aux maths. Il était juste extrêmement doué pour détecter les signaux subtils que les humains émettaient sans s’en rendre compte : une micro-tension dans le visage, un léger changement dans la posture, un relâchement des épaules… Hans s’arrêtait de taper pile quand il sentait chez l’humain une réaction inconsciente du style « oui, c’est bon, t’as trouvé ! » Pourquoi c’est important ? L’affaire de Hans le malin a eu un impact majeur en psychologie et en science. Elle a montré à quel point les biais de l’observateur et les signaux involontaires pouvaient fausser une expérience. C’est pourquoi on parle aujourd’hui de « l’effet Hans le malin » pour désigner les situations où un animal (ou même un humain !) semble réussir une tâche, mais en réalité, répond à des indices subtils et involontaires donnés par l’expérimentateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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1 Pourquoi La Liberté guidant le peuple n’est pas un tableau sur la Révolution de 1789 ? 2:25
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À première vue, La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix semble tout droit sortie de la Révolution française de 1789 : une femme aux seins nus brandit le drapeau tricolore, une foule en armes avance sur des cadavres, et l’ambiance est à l’insurrection. Beaucoup s’imaginent qu’il s’agit d’une représentation de la prise de la Bastille. Pourtant, ce tableau ne représente pas 1789. Il évoque un autre moment clé de l’histoire de France : les Trois Glorieuses, c’est-à-dire la révolution de juillet 1830. À cette époque, la France est sous la monarchie restaurée. Charles X, frère de Louis XVI, est au pouvoir, mais son autoritarisme croissant provoque la colère du peuple. En juillet 1830, il tente un passage en force en suspendant la liberté de la presse et en restreignant le droit de vote. En réaction, Paris se soulève pendant trois jours — du 27 au 29 juillet — et chasse le roi du pouvoir. Ces journées sont restées dans l’histoire sous le nom de « Trois Glorieuses ». Elles marquent la fin de la Restauration et l’avènement de la monarchie de Juillet, dirigée par Louis-Philippe. C’est cet événement que Delacroix a voulu immortaliser. Dans une lettre à son frère, il écrit : « J’ai entrepris un sujet moderne, une barricade. Et si je n’ai pas combattu pour mon pays, du moins peindrai-je pour lui. » Le peintre ne cherche donc pas à représenter une révolution passée, mais bien celle de son époque, qu’il transforme en une scène mythique et intemporelle. La femme centrale du tableau n’est pas une figure réelle, mais une allégorie de la Liberté, inspirée de l’Antiquité. Elle incarne l’élan populaire et révolutionnaire, avec ses attributs symboliques : bonnet phrygien, drapeau tricolore, démarche héroïque. Autour d’elle, on reconnaît des personnages issus de toutes les classes sociales : bourgeois, ouvriers, étudiants, mêlés dans une même lutte. Alors pourquoi la confusion persiste-t-elle avec 1789 ? Tout simplement parce que Delacroix a volontairement emprunté les codes visuels et émotionnels de la Révolution française. Il voulait inscrire 1830 dans une continuité révolutionnaire, évoquer une idée universelle de liberté et de soulèvement. En somme, La Liberté guidant le peuple n’est pas un tableau historique au sens strict, mais une œuvre symbolique, engagée, qui transcende l’actualité pour exalter l’esprit révolutionnaire. C’est cette ambiguïté entre histoire réelle et mythe républicain qui explique, encore aujourd’hui, les malentendus sur son véritable sujet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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L'intérêt que cette question est bien celui-cie st bien celle-ci: pourquoi le pronom « on » est-il singulier, alors qu’il désigne souvent plusieurs personnes ? 1. Les origines de « on » : le mot vient de homo (latin) Le pronom « on » vient du latin classique homo, qui signifie "homme", mais au sens d’être humain (et pas de sexe masculin). Ce mot, à l’origine, n’était pas un pronom, mais un nom commun qui désignait l’homme en général, l’individu humain non précisé. En ancien français, homo devient « hom », puis « om », puis enfin « on » par évolution phonétique. Exemple : Om dit que… → On dit que… Ce mot est donc hérité d’un nom commun au singulier, ce qui explique que sa forme grammaticale reste au singulier, même quand il désigne un ensemble de personnes. 2. Un pronom personnel indéfini, donc neutre et impersonnel Grammaticalement, « on » est devenu un pronom personnel indéfini. Il désigne une ou plusieurs personnes de façon vague, sans les identifier précisément. C’est pourquoi on le conjugue toujours à la 3e personne du singulier, comme un sujet impersonnel : On parle beaucoup en ce moment. On est allés au cinéma. Ce fonctionnement est identique à celui de « quelqu’un », « personne », ou « chacun », qui eux aussi prennent des verbes au singulier bien qu’ils puissent désigner plusieurs personnes. 3. Mais son sens peut être collectif (et ça change l’accord du reste de la phrase) Même si « on » est grammaticalement singulier, il peut représenter un groupe — par exemple « nous », « les gens », « tout le monde »… C’est pourquoi, dans l’usage courant, on peut accorder les adjectifs ou participes avec le sens réel du pronom, notamment à l’oral ou dans les discours familiers. On est contents ! (si on est plusieurs, et masculins) On est contentes ! (si on est plusieurs, et féminines) Ce phénomène s’appelle un accord de sens, et il est toléré à l’écrit (surtout dans les dialogues ou un style relâché), mais pas obligatoire. 4. « On » est un pronom caméléon : il désigne qui on veut « On » peut remplacer : "nous" (usage très courant à l’oral) : On va au resto ce soir ? "les gens en général" : On dit que le temps va changer. "tu" ou "vous" (ton moqueur ou affectif) : Alors, on ne range pas ses affaires ? "quelqu’un" ou un agent indéfini : On m’a volé mon vélo. C’est un outil de distance, d’abstraction, ou d’inclusion, ce qui en fait l’un des pronoms les plus souples et expressifs du français. En résumé : pourquoi « on » est singulier ? Parce qu’il vient d’un nom au singulier : homo → on Parce qu’il est devenu un pronom personnel indéfini, donc neutre Parce que, même s’il peut désigner plusieurs personnes, il est conjugué comme un sujet impersonnel à la 3e personne du singulier Et parce que le français adore les exceptions… surtout élégantes et ambiguës ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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Le syndrome de Witzelsucht, au nom aussi imprononçable qu’inattendu, est un trouble neurologique rare… qui transforme littéralement une personne en machine à blagues. Mais attention : ce n’est pas le genre de blague fine et bien placée au dîner. Non. Ce sont souvent des jeux de mots maladroits, des calembours répétitifs, des plaisanteries inappropriées — bref, un humour un peu décalé, voire carrément embarrassant. Une histoire de cerveau (et de lobe frontal) Ce syndrome est lié à des lésions au niveau du lobe frontal droit du cerveau, parfois aussi à des atteintes du système limbique, qui gère les émotions. Le lobe frontal, c’est un peu notre centre de contrôle social : il nous aide à comprendre ce qui est approprié ou non, à moduler notre comportement, à prendre du recul. Quand il est endommagé — par un traumatisme crânien, une tumeur, un AVC ou une dégénérescence — certaines personnes peuvent développer des troubles du jugement, de l’impulsivité… et donc, dans des cas rares, un besoin irrépressible de faire des blagues. Mais quel type d’humour, exactement ? Les personnes atteintes du syndrome de Witzelsucht (du mot allemand Witz = blague, et Sucht = addiction) racontent souvent des histoires drôles qui ne font rire qu’elles. Elles peuvent : -sortir des blagues à répétition, même dans des contextes graves, -inventer des jeux de mots très pauvres ou absurdes, -rire de choses qui ne sont pas censées être drôles, -avoir du mal à comprendre l’humour des autres, surtout s’il est subtil ou ironique. Ce qui est étonnant, c’est que leur besoin de faire de l’humour est compulsif, presque comme une envie incontrôlable. Et souvent, elles ne se rendent même pas compte que leur entourage ne trouve pas ça drôle du tout. Un cas célèbre ? Il y a des cas rapportés en neurologie, comme cet homme qui, après un traumatisme crânien, passait ses journées à raconter des blagues douteuses à ses soignants, avec un grand sourire… tout en restant émotionnellement plat. Il riait, mais sans ressentir vraiment le plaisir qu’on associe normalement à l’humour. Une curiosité neurologique Le syndrome de Witzelsucht est rare, fascinant et un peu triste : il montre à quel point notre sens de l’humour, si humain, est lié à des structures cérébrales précises. Et que, parfois, une petite lésion suffit à transformer l’humour en comportement compulsif… à mi-chemin entre le clown et le robot. Bref, ce n’est pas qu’ils veulent forcément être drôles. C’est que leur cerveau, lui, n’a plus le bouton pause. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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On emploie parfois « singe » et « primate » comme des synonymes, mais en réalité, ce n’est pas la même chose. 1. Le mot « primate » est un terme scientifique Le mot primate désigne un ordre zoologique dans la classification des animaux. C’est un groupe large qui inclut : Les singes (comme les babouins, les macaques, les capucins…), Les grands singes (chimpanzés, gorilles, orangs-outans), Les prosimiens (comme les lémuriens et les tarsiers), Et aussi… les humains ! Oui, nous faisons partie de l’ordre des primates. Donc : Tous les singes sont des primates, mais tous les primates ne sont pas des singes. 2. Le mot « singe » est plus restreint (et non scientifique) Le terme singe, lui, n’est pas un terme scientifique, mais un mot courant qui désigne certains primates à queue (le plus souvent), qui ne sont ni lémuriens, ni humains. On distingue souvent deux grands types de singes : Les singes du Nouveau Monde (Amérique centrale et du Sud) : capucins, ouistitis, atèles… Les singes de l’Ancien Monde (Afrique, Asie) : macaques, babouins, colobes… Ils sont généralement plus petits que les grands singes et vivent en groupes très sociaux. 3. Et les grands singes dans tout ça ? Les grands singes (ou « hominoïdes ») sont aussi des primates, mais ne sont pas considérés comme des « singes » au sens courant, car ils n’ont pas de queue et partagent une anatomie plus proche de l’humain. Ils comprennent : Le gorille Le chimpanzé L’orang-outan Le bonobo Et l’humain, qui en est une branche particulière. Donc, paradoxalement : Un macaque est un singe, Un chimpanzé est un primate, mais pas un singe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.…
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