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1 Throwing good parties and building community (w/ Priya Parker) 38:16
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Many of us are entering the new year with a similar goal — to build community and connect more with others. To kick off season five, Priya Parker shares ideas on how to be the host with the most. An expert on building connection, Priya is the author of “The Art of Gathering: How We Meet and Why It Matters.” Whether it's a book club, wedding, birthday or niche-and-obscurely themed party, Priya and Chris talk about how to create meaningful and fun experiences for all of your guests — including yourself. For the full text transcript, visit go.ted.com/BHTranscripts . For the full text transcript, visit go.ted.com/BHTranscripts Want to help shape TED’s shows going forward? Fill out our survey here ! Learn more about TED Next at ted.com/futureyou Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.…
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Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.
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1 Cimetière harki de Rivesaltes: plainte contre X pour recel de cadavres 2:34
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L'histoire des harkis, ces musulmans qui ont combattu auprès de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, reste un épisode douloureux pour la communauté. Une histoire aujourd'hui ravivée par l'affaire des tombes disparues. Au sortir de la guerre, menacés de mort chez eux, quelque 90 000 harkis et leurs familles sont accueillis en France. Un peu plus de 20 000 sont relégués au camp de Rivesaltes, dans le sud du pays, aussi appelé camp Joffre. Entre 1962 et 1965, près de 150 personnes y sont décédées et enterrées sur place, dans un cimetière de fortune. En 2024, des fouilles mettent au jour des tombes, mais elles sont vides. La municipalité a reconnu avoir déplacé les sépultures en 1986 sans prévenir les familles. Cinq d'entre elles ont porté plainte. « Entre l'été 1962 et l'automne 1964, le camp enregistre plus de 140 décès, essentiellement des bébés de moins de deux ans et des personnes âgées ». Naïma Gimenez lit la légende d'une des photos exposées au mémorial du camp de Rivesaltes. Cette fille de harki fait partie du collectif qui a déposé une plainte contre X après avoir appris, en février dernier, que les tombes du camp Joffre ont été déplacées à l'insu des familles : « Ça a été fait un petit peu à la va-vite, sans nous demander surtout l'accord à nos parents. Aucun courrier, qui reflète quoi que ce soit sur cette histoire. J'ai tout su en 2019, quand il y a eu l'inauguration de la stèle de ces enfants décédés au camp de Joffre ». Nicole Gougache fait partie, elle aussi, des plaignants. Devant une photo montrant des tentes dans lesquelles ont vécu des harkis, elle évoque la mort de sa grande sœur Aziza : « On se demande combien de familles il y avait dans ces tentes. En tout cas, ça me rappelle que ma maman a accouché dans le camp de Rivesaltes et l'enfant qui avait quelques jours a vécu dans ces tentes. La neige passait à travers et ma sœur est décédée dans le camp en mars 1963 ». Et quand Nicole Gougache et sa famille apprennent que les restes de sa sœur ne sont plus dans le camp de Rivesaltes depuis 1986, elle et sa famille se sont senties trahies : « Encore une fois, on nous cache les choses. On est quand même en 1986, on n'est pas en 1963, je dis bien 1986. On pouvait nous informer puisque le registre des naissances était bien à la mairie de Rivesaltes, avec les décès. Dans notre livre de famille, il est bien écrit "Aziza, née le 27 mars, décédée le 29 mars 1963", donc on pouvait nous informer. Pourquoi cela n'a pas été fait et qui est à l'origine de tout cela ? ». Pour avoir des réponses, cinq familles ont déposé plainte. Maître Antoine Ory, du barreau de Paris, est leur avocat : « Effectivement, elles considèrent que les réponses qui leur sont apportées ne sont pas satisfaisantes. Elles ont besoin de comprendre pourquoi tout ça a été fait dans ces conditions. Je rappelle quand même que cet épisode assez regrettable, et même macabre, a été découvert de manière fortuite. Il se pose la question de pour quelle raison tout ça a été fait dans leur dos, et pourquoi ils ont appris cet épisode fortuitement ? ». En attendant une réponse de la justice, les milliers d'ossements de harkis restants et retrouvés dans des cartons au cimetière de Rivesaltes, sont en cours d'analyse dans un laboratoire de Marseille. André Bascou, maire de Rivesaltes, qui avait signé en 1986 les documents de transfert des tombes, est toujours en poste. Sollicité par RFI, il n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet. À lire aussi Rivesaltes, symbole de l’exclusion en France À lire aussi De l’exil aux camps: itinéraire de deux enfants de harkis À lire aussi France: le Premier ministre élargit l'indemnisation des harkis à 6000 personnes supplémentaires…
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1 France: le nouveau départ de musiciens de Gaza réfugiés à Angers 2:48
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À Gaza, il y a ceux qui restent enfermés dans l'enclave palestinienne assiégée par l'armée israélienne. Et ceux qui ont pu fuir. C'est le cas de cinq familles de musiciens arrivés en France en début d'année. Des hommes, des femmes et leurs enfants qui ont trouvé refuge à Angers, dans l'ouest du pays. Tous les hommes font partie du même groupe de musique. Rencontre avec deux d'entre eux. À lire aussi Gaza: séparée par la guerre, une famille palestinienne enfin réunie en France, un an après…
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1 Les routes commerciales dans l’océan Indien, un enjeu stratégique pour la France 2:43
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L'océan Indien abrite l'une des plus importantes routes du commerce mondial, reliant les producteurs de pétrole du Moyen-Orient aux marchés en Asie, en Europe, et au-delà. Un espace gigantesque de plus de 70 millions de m2 qui représente 25% du commerce mondial et où le passage des navires est étroitement surveillé. L'île française de La Réunion se situe à un endroit stratégique dans la région. Reportage au Centre régional opérationnel de surveillance et sauvetage (Cross) de la région Sud Océan Indien. Sur les écrans radars, une vaste étendue de mer à surveiller, celle des zones économiques exclusives de la France dans le sud de l'océan Indien, soit 5,6 millions de kilomètres carrés. À la passerelle, le centre opérationnel du Cross Sud Océan Indien, les équipes sont sur le pont 24h sur 24 pour tenter d'identifier les éventuelles avaries en mer. « Notre rôle, c'est de détecter des situations à risques qui concernent le trafic en général et plus spécifiquement le trafic commercial. Détecter pour éviter des scénarios d'échouement de collision entre deux navires. Concernant les pollutions, essayer de les détecter et d'identifier les navires responsables et de pouvoir les poursuivre. Détecter des navires qui seraient stoppés, qui ralentirait ou qui auraient des routes erratiques. L'idée, c'est d'interroger les navires, essayer de prendre contact avec eux par tout moyen pour savoir ce qui se passe à bord », explique Alice Gaillard, la directrice adjointe du Cross Sud Océan Indien, situé sur l'île de La Réunion . Chaque année, 20 000 navires passent par l'océan Indien, un trafic qui s'est accru ces dernières années. « Il faut savoir que le trafic s'intensifie depuis la crise des attaques de Houthis au Yémen. Aujourd'hui, les plus gros porte-conteneurs ne passent plus par le canal de Suez. Tous les équilibres géostratégiques impactent les routes maritimes. On a un report du trafic sur la route qui passe par le cap de Bonne-Espérance, avec une augmentation significative à environ 20 à 30% d'augmentation sur cette route. Cela veut dire plus de travail de surveillance et de vigilance de la part du Cross », explique-t-elle. Sur Maurice , l'Association des États riverains de l'océan Indien travaille sur la coopération entre les différents acteurs de la zone pour renforcer la surveillance des navires et protéger la biodiversité. « L'outre-mer français constitue la plus grande zone économique exclusive de la France, constitue plus de 90% de la biodiversité marine de la France. En termes de contestation, malheureusement, dans l'océan Indien, c'est constant. Étant donné qu'il y a autant d'États et autant d'îles, les limites des zones économiques exclusives, même si c'est fixé par le droit international de la mer, il y a toujours cette question de qui a la capacité d'intervenir. Dans le fond, cette population, c'est une population qui est liée historiquement et culturellement, c'est une population qui veut du vivre ensemble et qui veut pouvoir évoluer sur le long terme dans un environnement sain », estime Mélyne Tarer, experte technique internationale au sein de l'IORA. En plus du trafic maritime, l'Indianocéanie est l'un des 34 points chauds de la biodiversité mondiale et la troisième région du monde la plus à risque face aux effets du dérèglement climatique. À lire aussi Commerce mondial, hydrocarbures, pêche: pourquoi le canal du Mozambique est «une zone stratégique»…
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1 Menacé par l'océan Atlantique, le phare de la Coubre vit ses dernières années 3:05
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En France, l’érosion du littoral menace aussi le patrimoine maritime. C'est le cas du phare de la Coubre, sur la façade atlantique, qui doit être déconstruit dans les prochaines années. Sur place, les responsables du site et les habitants réfléchissent déjà à la façon de garder une trace de ce monument emblématique de leur région. Gravir les 300 marches en colimaçon du phare de la Coubre, en France , c’est le prix à payer pour profiter d’un panorama exceptionnel. À 64 mètres du sol, le plus haut phare de la côte charentaise offre une vue imprenable sur la plage, les dunes, la forêt domaniale de la Coubre et ses étendues de pins. Impossible, évidemment, de rater l’ océan Atlantique. Il est bien là. « Progressivement, il avance, il avance », commente Damien Joussemet. Le responsable du phare de la Coubre connaît les chiffres par cœur. Ils sont implacables. En 1905, année de la construction du phare, l’océan était à deux kilomètres. Cent-vingt-cinq ans plus tard, le voici à 150 mètres. Inexorablement, le trait de côte recul et la pression s’accentue sur l’édifice. « Plus l’océan se rapproche, plus il y a un risque d’infiltration d’eau sous la structure. Puisqu’il n’est pas construit sur de la roche, mais sur du sable, sa stabilité est menacée », explique Damien Joussemet. Aucune date n’est arrêtée, mais l’État va bel et bien le déconstruire dans les années à venir. Déconstruire et non démolir. Le détail a son importance pour cet édifice inscrit aux monuments historiques depuis 2011. « L’objectif est de récupérer des éléments qu’il faut absolument garder et conserver pour les valoriser, mais aussi pour les présenter aux générations qui ont connu le phare actuel et celles qui ne l’ont pas connu parce qu'on a vraiment des pépites du patrimoine », souligne Damien Joussemet. Parmi les trésors à conserver, l’escalier métallique en colimaçon réalisé dans les ateliers d’un certain Gustave Eiffel, la coupole, la lourde lanterne et la lentille de Fresnel. « Dans notre culture marine, ces bâtiments ont une âme » Les équipes du phare préparent donc déjà son testament. Son devenir est encore au stade de la réflexion, mais Damien Joussemet imagine déjà qu'un musée pourrait accueillir certaines pièces de l’édifice : « Il pourrait y avoir une partie mémorielle et une partie du musée où l’on fait intervenir les nouvelles technologies pour pouvoir présenter des choses que l’on ne pourra plus voir dans de nombreuses années, notamment le panorama actuel. Il y aura un après-phare qui aura peut-être une forme totalement différente, mais qui sera aussi un symbole du territoire dont on sera très fier. » La disparition annoncée de cette silhouette rouge et blanche attriste certains habitants. « Dans notre culture marine, ces bâtiments ont une âme. Ici, on aime nos phares, et on aime celui de la Coubre », confie Raphaël Descamps. Adepte de chants marins, il a écrit une chanson pour lui rendre hommage. Une façon de participer, à son échelle, à l’héritage du phare de la Coubre. À lire aussi Grand reportage : face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre service…
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1 Au théâtre des Champs-Élysées, l'«Élixir d'amour» fait danser des déficients intellectuels 4:15
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Pendant un an, un projet unique a réuni des éducateurs et des personnes en situation de handicap intellectuel autour de l’opéra L’Élixir d’amour de Donizetti. Ce mercredi après-midi, les danseurs se produisent dans la prestigieuse salle de la Coupole du Théâtre des Champs-Élysées sont des déficients intellectuels. Ils prouvent que le handicap n’est pas un frein à l’expression artistique. De l'élixir d'amour, ses danseurs n'en ont pas besoin pour tomber amoureux. Tous habillés d'une veste de travail bleu et d'un pantalon noir, Alice, Mounir, Emma, Kevin, Yaya et les autres forment une ronde en se donnant la main et sont prêts pour la répétition. « Moi, je n'ai jamais fait de danse . C'est mon moment préféré », confie l'un d'entre eux. Les voilà qui s'avancent au centre de la ronde, puis s'en éloignent, sous la direction de Juliette Clerc, danse-thérapeute, qui salue les progrès des dix danseurs, déficients intellectuels et très impliqués. « Je suis émue de voir, entre septembre et maintenant, l'évolution des uns et des autres. Ce lien qui s'est créé entre eux. Il y a vraiment quelque chose de très fort. Une vraie amitié, je pourrais l'appeler comme ça, même si on est dans des lieux de thérapie », raconte-t-elle. « J'adore mes amis », abonde une jeune fille. Cheveux longs jusqu'en bas du dos, Miona assiste Juliette Clerc. Elle se réjouit de ce projet qui intègre les gens différents. « Cela donne de la visibilité. Cela montre que la danse peut être pratiquée pour tous et par tous. C'est quelque chose qui me touche profondément. J'adore ce projet. Il y a beaucoup d'humanité. De beaux progrès aussi de la part de chacun. Je ne sais pas si vous étiez là, par exemple, pour le travail de la ligne, mais mine de rien, c'est un travail. Cela l'air de rien comme cela, mais on est parti de loin. C'est un gros travail de synchronisation en groupe qui n'est pas toujours évident pour tous. C'est vraiment apprendre à être soi, mais avec l'autre aussi », explique-t-elle. Les danseurs aiment leur éducatrice et Christine aime sa petite troupe. « On est très vivant. On est beaucoup dans la joie aussi. Notre gaieté parfois est communicative et laisse des sourires sur les visages des gens. Et ça, c'est pas mal », s'enthousiasme Christine Rousseau, pour qui cette collaboration avec le Théâtre des Champs-Élysées est réjouissante. « Très souvent, que ce soit pour les événements, les fêtes, les réunions, on se retrouve dans des lieux qui sont un peu moches, avec du carrelage au sol, dans les salles des fêtes un peu anonymes, un peu vilaine. J'adore les faire venir dans des beaux lieux. Le Théâtre des Champs-Élysées, avouez que ce n'est pas vilain », s'amuse-t-elle. Pour le final de cette restitution de l' Élixir d'amour , qui se termine par le mariage de Nemorino et d'Adina, Mounir est en costume et dans les cheveux d'Alice se trouve une belle couronne de fleurs. « On s'aperçoit que cela revient dans presque toutes leurs poésies. Tous les jours, il y a des "je t'aime", il y a des regards, il y a des rêves », s'émerveille Christine. La concentration se lit sur ses sourcils froncés. Anissia a lancé des cris de joie pendant le mariage. C'est sur cette célébration de l'amour, et à regret, que nous quittons cette joyeuse équipe. À lire aussi La création 360 du chorégraphe Mehdi Kerkouche: quand la danse devient expérience collective…
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1 Océans: dans les Hauts-de-France, les «aires marines protégées» ne protègent rien 2:39
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La France accueille cette semaine la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan, à Nice. Le pays a une grande responsabilité dans la protection des mers : grâce à ses territoires d’outre-mer, il compte la deuxième plus grande zone économique exclusive, après les États-Unis. Le gouvernement se targue d’être un modèle en la matière, et soutient que plus de 30% de ses eaux sont protégées. Or, dans la pratique, cela est loin d’être le cas. Sébastien Farcis est parti en reportage dans la région des Hauts-de-France, au bord de la Manche, où d’énormes chalutiers pêchent sans limites dans les aires marines protégées françaises. De notre envoyé spécial à Boulogne-sur-Mer Laetitia Bisiaux avance sur le quai de Boulogne-sur-Mer, le plus important port de pêche de France . Et grâce à une application de téléphone, cette spécialiste de l’association environnementale Bloom, identifie les chalutiers présents au large. Y compris ceux qui ne devraient pas être là. « Le Zeeland qui mesure 115 mètres, qui est dans l'aire marine, protégée des Bancs de Flandres. Vous avez aussi un bateau qui s'appelle l' Africa , qui mesure 126 mètres avec une vitesse assez faible. Ce n'est pas du transit, c'est vraiment de la pêche. Donc, rien que l'aire marine protégée des Bancs de Flandres, on peut compter le nombre de points bleus : ils sont une quinzaine dans une toute petite zone qui est censée être protégée pour l'habitat. Et on a des navires de pêche qui pêchent vraiment le fond, qui sont conçus pour racler le fond marin. » Cette région des Hauts-de-France compte trois aires marines protégées. En tout cas sur le papier. Car beaucoup de pêcheurs, eux, n’en connaissent pas l’existence, à l’instar de Pierre Leprêtre, il est propriétaire du chalutier Le Marmouset III . Et il est en train de débarquer une cargaison de deux tonnes d’encornet et de merlan. « Et en face de Calais, dans les eaux anglaises, les Anglais ont mis une grande aire marine protégée et là, on ne peut plus aller dedans. Normalement, il y a du poisson. » Et du côté français, n'y a-t-il pas d'aires marines protégées ? « Il n'y en a pas encore. Après, c'est en pourparlers, mais bon... » Raréfaction du poisson L’association Bloom a calculé qu’en 2023, les navires de plus de 15 mètres ont pêché autant à l’intérieur des aires marines protégées françaises qu’en dehors. Un paradoxe. Dans les Hauts-de-France, certaines techniques destructrices, comme la senne démersale, qui déploie des filets de 2 km², empirent la situation. Et ceci achève les pêcheurs artisanaux plus respectueux de cette faune marine, comme Laurent Merlin : « Il n'y a plus rien le long de nos côtes, tout est rasé, on ne pêche plus un poisson. Et du coup, pour pêcher un peu de sole, on doit partir loin. Et là, c'est de pire en pire. Regardez, j'ai deux collègues, ils ont fait 37 miles de route aller pour pêcher un peu de sole. Ils n'avaient même pas 100 kilos avec la marée de face, ils ont mis cinq heures pour y aller, alors qu'avant, on mettait une demi-heure, une heure, on sortait, on pêchait la sole quoi. » Le Comité régional des pêches affirme avoir fait installer des rondelles en caoutchouc sur les filets pour réduire l’impact sur les fonds marins de ces zones. Mais le résultat de cette technique n’a pas été mesuré, et selon les standards internationaux, elle demeure incompatible avec la protection d’une aire marine. À lire aussi Conférence de Nice: en quoi les océans sont importants?…
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Pour cette spéciale Océan, RFI vous emmène à Marseille, où en mai dernier, la mairie a entrepris des travaux sur plusieurs de ses plages afin d'y réimplanter de la posidonie. La posidonie, surnommée « poumon de la mer », est un véritable puits de carbone. Nurserie pour poissons, elle permet de protéger nos plages de l’érosion... Bien que la posidonie soit une plante protégée depuis 1988, il était d'usage pendant de nombreuses années de retirer les banquettes de posidonies mortes des plages. Un reportage de Siam Spencer. À Marseille, sur plusieurs plages du centre-ville, des amas de feuilles brunes s’accumulent entre les vagues et le sable… « Nous sommes sur la plage des Prophètes, qui est une petite plage sur la Corniche à Marseille , explique Hervé Manchon, adjoint à la biodiversité marine, à la mer et au littoral de la mairie de Marseille. Ce que nous voyons à nos pieds, ce sont des banquettes de posidonies, c’est-à-dire le dépôt des feuilles mortes des herbiers de posidonies, qui commence à s’accumuler sur le trait de côte et qui vient protéger le sable de l’érosion ». Il y a eu des travaux au mois de mai, raconte Hervé Manchon : « Durant l’hiver, se sont accumulées beaucoup plus de quantités d’herbes mortes de posidonies et ça formait des banquettes énormes sur le littoral… On a fait ce qu’on appelle un millefeuille de posidonies ». Ces travaux pour créer des millefeuilles de posidonies, entrepris par la mairie de Marseille, ont des bénéfices multiples, puisque ces banquettes, en plus de protéger les plages de l’érosion, viennent aussi en se décomposant nourrir le phytoplancton dans la mer. Dans l’eau, on retrouve la posidonie vivante, sous forme de véritables prairies, d'herbes qui se balancent au gré des courants et abritent tout un écosystème. Comme l’explique Charles-François Boudouresque, professeur émérite à Aix-Marseille Université, et spécialiste de la posidonie : « L’herbier de posidonie est un écosystème extrêmement important en Méditerranée ». Qu'est-ce qui menace la posidonie aujourd'hui ? Les chalutiers et la surpêche. Parmi les autres menaces citées par Charles François Boudouresque, sur l’ensemble de la Méditerranée : les aménagements littoraux et la pollution. À lire aussi En quoi le carbone bleu est une solution face au changement climatique?…
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1 La Pride des Banlieues: pour ceux qui veulent sortir du silence 2:33
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En France et dans le monde entier, le mois de juin, est celui des Fiertés. Un mois de célébration et de luttes pour les personnes LGBTQ+. Dans chaque pays, des Pride, des Marches des Fiertés sont ainsi organisées. C'est le cas en France, dans la ville de Saint-Denis avec, depuis 2019, la Pride des Banlieues. Son but : mettre en avant ces communautés des quartiers dits populaires dans lesquels se revendiquer LGBTQ+ est souvent plus difficile qu'ailleurs. Quelques jours avant le jour J, rencontre de bénévoles qui se préparent à la célébrer. « On est la semaine avant la Pride et on est tous exténués. » La Pride des Banlieues approche. L'équipe de bénévoles se retrouvent sur la terrasse d'un café à Saint-Denis pour les derniers préparatifs. Il y a deux amies, Fadi et Asma, elles sont Magrébines, nées dans des familles musulmanes. L'une est bisexuelle, l'autre lesbienne. La Pride des Banlieues, c'est le premier lieu queer où elles se sentent bien. « La communauté queer reste un milieu très blanc et donc elle va être raciste ou avoir des biais racistes. On ne m'acceptait pas en tant que Maghrébine dans la communauté LGBTQ+, on ne m'acceptait pas en tant que LGBTQ+ dans la communauté maghrébine. La Pride des Banlieues, je pense que c'est ça qui a servi, c'est de regrouper toutes ces personnes-là. » Fadi est de son avis : « Avec la Pride des Banlieues, tu arrives, tu n’as pas besoin de parler de ces sujets-là, on se comprend, sur la famille, sur la religion, sur le taff. » Ici, pas besoin du masque qu'elle porte en famille. Les proches de Fadi ne savent rien de son homosexualité : « Je pense, c'est un peu de la psychose, mais pour moi le risque, c'est qu'on me chope, qu'on me marie de force parce que mes parents sont attachés aux coutumes, il faut se marier tôt, avoir des enfants tôt. Ils sont très croyants, ils sont capables de me dire " Tu repars au bled, et tu te maries avec un mec " ou, je ne sais pas, me faire tabasser, un truc comme ça . » Asma et Fadi vivent toutes les deux en banlieue parisienne. Leur réalité n'a rien à voir avec celle des personnes LGBTQ+ qui habitent les grandes métropoles : « La manière d’aborder le sujet n’est pas le même, il y a trop de tabou. » D'où le besoin de créer une Pride qui les représente. Ce qui n'est malheureusement pas le cas de la Marche des fiertés de Paris, assure Tess, jeune queer, qui n'y participe plus : « C’est un festival, si son identité, c’est la vivre comme un festival, je comprends, mais il y a des personnes qui ont besoin d’autre chose et la Pride des Banlieues répond à ce besoin . » Après la marche, le travail continue pour les trois bénévoles. Tess veut visibiliser les identités queers à travers une série de photo. Asma et Fadi, elles, réalisent leur propre documentaire sur la Pride des Banlieues.…
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1 France: élan de solidarité avec les mineurs étrangers expulsés de la Gaîté Lyrique 2:21
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Expulsés de la Gaîté Lyrique le 18 mars dernier après quatre mois d'occupation, de nombreux mineurs isolés se sont retrouvés à la rue du jour au lendemain. C'est le cas d'une quinzaine d'élèves du lycée Jacques Decour, dans le centre de Paris. Grâce à la solidarité collective, tous ont pu être relogés. Au tableau, Angélique Lemasson, professeure d'histoire-géographie. En face d'elle, six élèves de la classe pour étrangers du lycée Decour, à Paris . Certains sont des mineurs non accompagnés qui occupaient la Gaîté Lyrique. C'est le cas d'Alhassane. Après l'expulsion de mars, le mineur de 16 ans s'est retrouvé à la rue. « Quand tu dors dehors, tu ne peux rien faire. Tu cherches où aller manger, se laver. Cela va te prendre beaucoup de temps. Quand tu rentres dans le campement, tu n'as pas envie de réviser, t'as été ailleurs, tu ne peux rien faire », explique-t-il. Une situation inadmissible pour le professeur en charge de la classe. C'est avec stupéfaction que Sylvan Lemaire a appris la situation d'une quinzaine de ses élèves. « Le jour de l'expulsion de la Gaîté Lyrique, un élève m'envoie très poliment un message pour me dire qu'il ne sera probablement pas en classe parce qu'ils sont encerclés par la police. C'est là que j'ai découvert qu'on avait un certain nombre d'élèves qui dormaient à la Gaîté Lyrique. Et qui, de ce fait-là, se retrouvaient à la rue à partir du moment où la Gaieté était expulsée », raconte-t-il. Après quelques échanges de SMS, collègues et parents d'élèves se mobilisent. Une semaine plus tard, Alhassane est relogé. « Heureusement pour moi, le lycée, avec la solidarité des parents d'élèves, des enseignants, a pu trouver un studio avec mon amie », témoigne-t-il. Grâce à la naissance de l'association Decour, un élève, un toit, plus aucun élève n'est à la rue. Un élan de solidarité lancé par les enseignants et les parents d'élèves, comme cette mère d'un collégien. « C'est chacun, individuellement, qui a fait un geste, soit de proposer un hébergement, soit de contribuer à la cagnotte », salue-t-elle. Une cagnotte qui s'élève désormais à près de 15 000 euros. Mais impossible de se dire satisfaits, car les solutions d'hébergement sont temporaires, regrette la professeure d'histoire-géographie, Angélique Lemasson : « Nous, ce qu'on voudrait, c'est que le rectorat rétablisse des solutions pérennes. On a des familles qui sont dans des structures très précaires. Nos élèves sont hébergés d'une manière temporaire, mais sont hébergés pour le moment. Le problème, c'est que ce n'est pas pérenne. On ne sait pas ce que cela va donner cet été, par exemple. » Et parmi les jeunes de la Gaîté Lyrique, nombreux sont encore à la rue. Une quinzaine sont des amis d'Alhassane. Les membres de l'association Decour essaient donc d'élargir la mobilisation à d'autres établissements de la capitale. À lire aussi France: que sont devenus les mineurs étrangers non accompagnés expulsés de la Gaîté Lyrique?…
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1 L'entreprise Aluminium Dunkerque inaugure un nouveau four moins polluant et plus compétitif 2:32
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Comment garder à flot l’industrie européenne ? Les fermetures d’usines ont augmenté de près de 25% en France l’année passée. Le mois dernier encore, le géant de l’acier ArcelorMittal a annoncé 600 suppressions de poste dans le pays, et notamment sur son site de Dunkerque, dans le nord de la France. Mais certains projets résistent mieux malgré ce contexte difficile. Dans l’agglomération de Dunkerque justement, une autre usine de métaux investit. Aluminium Dunkerque, premier producteur européen d’aluminium non recyclé, vient d’inaugurer le 15 mai un nouveau four plus économe en énergie. Et par la même occasion, se lance dans le recyclage. Avant d’entrer dans l’usine, située dans le nord de la France , on passe devant le port dans lequel arrivent les matières premières. On voit aussi des lingots et des plaques d’aluminium prêtes à être expédiées vers des usines de voiture ou de fabrication d’emballages. Puis, on entre dans le grand hangar où se trouvent les fours. Au fond, l’aluminium rouge, liquide, déjà fondu. Devant nous, le nouveau four, le huitième, en phase de test depuis un peu plus d’un mois, de 4 mètres de haut, 10 mètres de large, avec une gigantesque porte en métal. Un four qui ressemble à première vue à celui d’à côté. « La différence est sur les côtés des conduites de gaz et d’oxygène », nous montre Helène Debou, chargée de projet recyclage. Grâce à ses nouveaux brûleurs, ce four sera plus économe qu’un four à gaz industriel classique. 30% de moins lors de la fusion du métal. Et d’autant moins de gaz à effets de serre. « C'est un four qui va permettre de produire 20 000 tonnes d'aluminium supplémentaires chaque année, c'est à peu près 8% de notre production. C'est un investissement de 13 millions d'euros. Donc les lingots que nous allons produire sont principalement à destination du secteur automobile », détaille Guillaume de Goÿs, le président d’aluminium Dunkerque. Dix emplois directs ont été créés, sur un peu plus de 700 salariés déjà en poste. Autre particularité de ce four, il servira en partie à recycler de l’aluminium, une nouveauté pour le groupe. « Nos clients demandent de plus en plus de l'aluminium recyclé et on a besoin de beaucoup moins d'électricité pour recycler l'aluminium que pour produire de l'aluminium primaire. », explique-t-il. À l’échelle du site, chaque lingot fabriqué émettra ainsi 10% de gaz à effet de serre de moins qu’avant. Plus de la moitié de l’aluminium produit en France vient déjà du recyclage. Une activité en pleine croissance. Mais certains industriels craignent de manquer d’aluminium usagé, car beaucoup des déchets à recycler sont vendus à l’étranger. Cyrille Mounier, délégué général d’Aluminium France, demande à l’ Union européenne de poser plus de limites aux exportations. « Si en effet nos déchets partent, on aura beau avoir fait des investissements, ça n'aura pas servi à grand-chose. Il est important qu'aujourd'hui l' Europe se réveille et se dise : "on a classé l'aluminium comme stratégique en 2023". Si c'est stratégique pour l'Europe, il faut qu'on mette en place des mécanismes pour garder ce métal sur notre territoire. Si on veut décarboner et qu'on veut maintenir un approvisionnement local, il faut qu'on puisse garder ces déchets sur le territoire », estime-t-il. Une idée qui aiderait à faire baisser les prix de l’aluminium à recycler. Et qui éviterait aussi qu'il parte aux États-Unis où il n'est pas soumis aux droits de douane décrétés par Donald Trump . Mais l’idée de restreindre les exportations ne met pas tout le monde d’accord dans la filière : les entreprises qui récupèrent et trient l’aluminium avant qu’il soit recyclé sont contre et veulent pouvoir continuer de vendre au plus offrant.…
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1 France: la formation des parents d'élèves étrangers, un facteur clé dans la réussite de leurs enfants 2:31
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Depuis plus de dix ans, un dispositif piloté par l'Éducation nationale et le ministère de l'Intérieur permet aux parents étrangers primo-arrivants, d'apprendre le français, mais aussi de comprendre le fonctionnement du système scolaire. Les ateliers OEPRE, acronyme de « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des élèves », sont dispensés par des associations agréées sur l’ensemble du territoire français. Reportage à Vierzon, en région Centre-Val de Loire. Chaque jeudi, à l'école Pierre Bodin-Jean Zay de Vierzon, dans le centre de la France , Sarah Geneix de l’association C’est possible autrement anime l’atelier de formation d'un groupe de cinq parents non francophones. Petite séance de révision avant le début du cours. Après avoir revu des notions déjà apprises, le cours du jour porte sur la construction de la phrase négative. Pendant que les apprenantes font des exercices, Sarah Geneix, la formatrice, rappelle le but de ces ateliers : « La finalité est de faciliter la communication entre les parents et les enseignants et de permettre aux parents de mieux se repérer dans le système scolaire et d'accompagner au plus près les besoins de leurs enfants. » Les formations OEPRE sont gratuites et se font sur la base du volontariat et de la volonté sans faille des parents. La formatrice raconte une anecdote qui lui fait toujours plaisir : « Je me souviens d'une maman qui m'a dit "mais c'est cela, la récré !" parce que son fils lui parlait toujours de la récré, mais elle ne savait pas ce que c'était, la récréation. Et puis la motivation, elle se voit par leur assiduité. Il y a très rarement d'absence. » Car il s'agit de parents très motivés pour la réussite scolaire de leurs enfants, comme Nadira, originaire du Kazakhstan et mère de quatre enfants. « Avant que je faisais les devoirs avec mon fils, je ne comprenais pas comment faire. Maintenant, je comprends plusieurs choses et c'est très important pour moi et pour mon fils », explique-t-elle. Chayma, elle, n'a pas trop de difficultés en français. Ce qui a surtout motivé cette mère de famille tunisienne, c'est de comprendre le fonctionne de l'école en France. « Comment cela se déroule à l'école, les agendas, comment on doit vérifier à la maison, ce que nos enfants doivent faire et tout ça. J'ai une idée plus claire concernant l'école », se réjouit-elle. En 2014, une évaluation du dispositif OEPRE a prouvé son efficacité à plusieurs niveaux, comme l'indique Séverine Goblet, inspectrice de l'Éducation nationale en charge du programme dans la circonscription de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher. « L'opération a prouvé son efficacité avec une progression linguistique perçue pour 70% des parents, une baisse de l'absentéisme chez les élèves dont les parents suivent le programme, la satisfaction des chefs d'établissement ou des directeurs quant aux effets du dispositif OEPRE sur les parents et le corps enseignant », détaille-t-elle. Tout parent primo-arrivant en France peut s'inscrire aux formations OEPRE durant l'année. En 2023, près de 19 500 adultes ont participé à plus d'un millier d'ateliers du dispositif Ouvrir l'école aux parents, pour la réussite des élèves . À écouter aussi 8 milliards de voisins: parents d’élèves, à distance ou au cœur de l’école ?…
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1 À Nanterre, le quotidien sous pression des surveillants de prison 2:32
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Ce lundi 2 juin s'ouvre en France le procès de Michaël Chiolo, l’auteur de l’attaque dans la prison de Condé-sur-Sarthe en 2019 contre deux surveillants pénitentiaires. En France, ils sont plus de 30 000 à travailler dans les prisons, faisant face à une surpopulation carcérale persistante, un manque de moyens et une exposition constante à la violence. Les surveillants de la maison d'arrêt de Nanterre, qui accueille 1200 prisonniers pour 600 places, livrent le témoignage de leur quotidien. À lire aussi France : « L'État abandonne ses détenus et ses fonctionnaires », déplore la contrôleure des prisons…
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1 « Journée Évasion»: au Stade de France, des enfants malades s'entrainent auprès de champions 2:30
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Changer un peu le quotidien des enfants hospitalisés ou porteurs de handicap, c'est l'objectif de l'association française Premiers de cordée, qui organise tous les ans une « Journée Évasion ». La 11e édition s'est tenue ce mercredi dans l'enceinte du célèbre Stade de France. Une journée qui avait pour thème : les super-héros. Des enfants hospitalisés ou issus des structures médico-sociales sont venus nombreux s'essayer aux différentes activités sportives, ludiques et festives proposées par l'association. Une journée qui leur a permis surtout de rencontrer des championnes et champions qui ont notamment participé aux Jeux olympiques de Paris 2024. Aurélie est infirmière au service de pédiatrie à l'hôpital Raymond Poincaré en région parisienne. Elle accompagne des enfants lourdement handicapés pour profiter de la « Journée Évasion ». Elle explique : « Ils sont contents, parce que ça les fait sortir de l'hôpital. Ça leur fait voir un autre environnement. Là, c'est le Stade de France. Ils sont heureux de cette journée, ils sont épanouis ». Youssra Lagui, 12 ans, en fauteuil roulant, vient juste de remporter une partie de tennis. Elle raconte ce qu'elle a ressenti en regardant la belle prestation des champions paralympiques lors des JO de Paris 2024 : « Ils sont très très forts, malgré leur handicap. J'ai envie de faire comme eux. Peut-être que j'y participerai à l'avenir ». Pour Fanny Mérard, éducatrice spécialisée, qui accompagne Youssra et ses camarades venus d'Aulnay-sous-Bois, c'est essentiel que des enfants malades puissent profiter de la « Journée Évasion ». « C'est très important qu'ils puissent se sentir au même niveau que tous les autres joueurs, et qu'ils puissent découvrir des sports qui soient adaptés à leurs besoins. Et qu'ils puissent penser à autre chose que leur quotidien. Honnêtement, c'est un plaisir de les voir s'amuser, de sourire », s'exclame-t-elle, enjouée. Au stand de football, des enfants ont eu la chance de jouer avec Arsène Wenger, ancien footballeur professionnel et parrain de l'événement. « C' est beau de voir leur bonheur, de les voir jouer, de pouvoir s'éclater ensemble. Ce sont eux les héros du jour, parce qu'ils font face très jeunes à la maladie. Ça leur permet de s'en sortir. Ils ont un esprit de combattant extraordinaire », confie-t-il. Pour le champion paralympique Kylian Portal, médaillé en natation aux JO de Paris 2024, il est important d'être là pour la transmission. « Je pense que c'est aussi de notre devoir de transmettre aux jeunes, aux enfants qui ont des capacités réduites ou non. Il y a plein de jeunes qui, je pense, vont avoir envie de continuer le sport. Ils vont découvrir des sports, et je pense qu'ils vont vouloir s'inscrire, que ce soit au foot, au tennis de table, à l'escalade », déclare-t-il. Membre de l'association Premiers de Cordée, le Dr Mathieu Pellan est pédiatre et médecin du sport. Cette « Journée Évasion » peut, selon lui, donner des idées pour le futur. Il nous explique pourquoi : « On parle souvent du sport handicap, on en parle encore plus depuis les JO, mais là, on sait que forcément, ça peut créer des vocations chez certains jeunes qui, au lieu de se sentir diminués, vont se sentir capables de dépasser leurs limites ». Une impulsion qu'avaient déjà donné les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et qui perdure.…
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En football, J-2 avant la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan. Duel qui aura lieu à Munich en Allemagne et que les Parisiens attendent avec impatience. Supporters, joueurs, dirigeants… tout le club est tourné vers son objectif ultime depuis l’arrivée de ses propriétaires qatariens en 2011 : remporter le trophée pour la première fois de son histoire.…
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1 «Il y a tellement à apprendre de ce procès»: les victimes de Joël Le Scouarnec ne veulent pas en rester là 2:35
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Le verdict de la cour criminelle du Morbihan, à Vannes, est attendu ce mercredi 28 mai 2025 dans le procès de Joël Le Scouarnec. Cet ancien chirurgien français est jugé pour viols et agressions sexuelles sur 300 patients, en majorité mineurs au moment des faits. Le ministère public a requis vingt ans de prison, la peine maximale. Un verdict attendu par les victimes après trois mois d'audiences éprouvantes, mais il n’effacera pas leur déception. Certaines déplorent le peu de retentissement de ce procès et l’absence de prise de position forte de la part des pouvoirs publics. « Si un procès avec 300 victimes ne fait pas changer cette société aveugle, que faut-il de plus ? » La question est posée au micro par l’une d’entre elles, le 22 avril dernier. À l'ouverture de l’audience, deux mois plus tôt, cette scène aurait été inimaginable. Mais ces quatre dernières semaines, les victimes de Joël Le Scouarnec ont multiplié les prises de paroles publiques sur les marches du tribunal de Vannes. Objectif : se faire entendre, alors que ce procès qualifié de « hors-norme » sombrait doucement dans l’oubli. « La société est passée à côté », soupire Marie Grimaud, avocate d’une trentaine de victimes de l’ex-chirurgien . Une indifférence générale qu’elle explique en partie par le peu d’introspection du monde médical, qui a laissé Joël Le Scouarnec exercer, malgré une première condamnation en 2005 pour détention d’images pédopornographiques. « Le monde médical reste un milieu de sachants et d’autorité , souligne l'avocate. On a tenté de décortiquer et d'autopsier les failles révélées par ce procès. Sur ce point, une impulsion a été donnée par la cour. Il faut désormais qu’elle sorte de la salle d’audience. Tout dépend de la volonté ou pas du corps médical. » « La déception est forte » Mais au-delà du corps médical, c’est la mobilisation citoyenne qui a fait défaut. « On ne devrait pas compter sur nous pour ouvrir les yeux aux gens… Mais on se retrouve tout de même dans cette posture », déplore Manon Lemoine, l’une des 299 victimes de Joël Le Scouarnec. « La déception est forte , confirme la trentenaire. Ce procès, c’est pour nous le temps de la reconstruction. Mais à cela vient s’ajouter un temps d’engagement pour organiser des manifestations, écrire des discours… On est fatigués après trois mois d’audience et cette nécessité de se mobiliser nous épuise encore davantage. » Mais cette mobilisation est devenue nécessaire face à l’inaction des pouvoirs publics. Alors, un collectif d’une cinquantaine de victimes s’est créé tout récemment. Le déclencheur a été une question posée à l’Assemblée nationale par la députée Horizon du Morbihan, Anne Le Hénanff, au ministre de la Santé Yannick Neuder, le 6 mai dernier : « Joël Le Scouarnec a poursuivi sa carrière sans jamais être inquiété. Quelles actions concrètes allez-vous engager pour prévenir les défaillances institutionnelles dans le monde médical ? » Manon Lemoine se souvient de la réponse du ministre, « elle était hors propos » . « Dans ce dossier, il y a eu de nombreux appels de la part du prédateur , avait soutenu le ministre. Et quand il y a des appels, cela supprime l’inscription au casier judiciaire ». Problème : Joël Le Scouarnec n’a jamais fait appel de sa première condamnation en 2005 pour détention d’images à caractères pédopornographiques. « Cela nous a surpris de voir la méconnaissance de ce dossier et ce n’était pas entendable pour toutes les victimes », confie Manon Lemoine. Le collectif, dont elle est membre, a donc envoyé une lettre à plusieurs ministères. Elle contient une dizaine de propositions pour mieux protéger les enfants des abus sexuels. « Cette affaire nous offre énormément de matière pour faire de ce pays, un pays plus juste avec ses victimes, un pays protecteur de ses enfants. Il y a tellement à apprendre de ce procès. » Une lettre dont a accusé réception le ministre de la Santé, Yannick Neuder, qui rencontrera le collectif dans le courant du mois de juin. À lire aussi Procès Le Scouarnec: avant le verdict, l'ex-chirurgien pédocriminel assume sa culpabilité…
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